3e FESTIVAL DE JAZZ: C'EST (BIEN) PARTI !
Le jazz et la diva, en l'occurence Didier Locwood, parrain de l'événement musical, et son épouse Caroline Casadessus ont donné les trois coups du troisième Festival de jazz en compagnie de Dimitri, autre virtuose et troisième complice au piano. La salle de l'Eden affichait complet pour l'occasion et les (heureux) spectateurs n'ont pas regretté d'avoir obtenu leur billet. Deux heures de connivences, de talent, d'art lyrique et d'improvisation jazz avec un contact direct avec le public: le trio a, tour à tour, déclenché rires, applaudissements et ovations ... debout
Didier Lockwood l'a répété vendredi soir aprés le concert (notre photo) : il est à Hirson dans son jardin (musical). C'est sûr, il reviendra. D'autant que les deux fils de Caroline marchent sur les pas de concertistes de la famille.
Le jazz a trouvé à Hirson plus que ses marques. Il s'est donné un (vrai) public !
Vendredi soir, la salsa du démon a déchaîné la salle du Petit Taillis. Auparavant, les picards de Zic Zazou et leur drôle de kiosque ambulant ont donné au spectacle de rue une dimension culturelle indéniable. Devant la salle hirsonnaise, les musiciens des harmonies d'Hirson, de Mondrepuis et d'Origny ont également apporté leurs notes et une touche toute thiérachienne qui appelle d'autres rassemblements du même type. Dans une salle comble, le Grand orchestre du Splendid a ensuite ouvert le livre du jazz. Avec humour et talent, sur des standards musicaux, les paroles en français ou les textes de Boris Vian sont superbement servis par une mise en scène débridée et un orchestre qui n'a pris aucune ride. Les rappels, les bravos, les ovations et le public debout ont ainsi transformé l'essai de la veille. D'autant que le "Florentine café" prolongea agréablement le concert du Splendid.