19 400 FLEURS PLANTÉES POUR EN AFFICHER DEUX: LE JURY RÉGIONAL DES VILLES FLEURIES A HIRSON.

19 400 fleurs plantées équivalent à deux fleurs. En clair, pour mériter d’afficher aux entrées de ville ses deux fleurs décernées par le jury régional des villes fleuries, les services municipaux doivent en planter et surtout en entretenir près de vingt mille. De plus, au-delà des bacs, des jardinières suspendues et des massifs, sous la conduite de Philippe Tybergien et de Robert Lecerf, l’équipe des espaces verts porte la même attention scrupuleuse aux arbres. Un constat dressé mercredi par le jury régional des villes fleuries composées d’élus de l’Oise et de la Somme mais également de spécialistes et présidé par Françoise Van Heck, Présidente du Comité régional du tourisme. Hirson, ville fleurie ? Personne ne met en doute cette évidence. Il est vrai que les efforts déployés par la municipalité et relayés par les habitants se vérifient chaque année. D’ailleurs, après plusieurs tentatives, Hirson reçut sa première fleur attribuée par un jury régional en 2001 puis une seconde décernée l’an dernier. Cependant, pour obtenir un tel résultat, le travail des services se poursuit tout au long de l’année. Ainsi, en raison d’un hiver, marqué en début d’année, par des gelées persistantes de décembre à mars et un manque de soleil chronique, la végétation connut quelques difficultés de démarrage. Les Services municipaux ont donc mis à profit cette période pour élaguer, tailler et essarté arbres et arbrisseaux. La terre gelée sur 20 cm de profondeur, le bêchage des massifs n’a pu intervenir qu’en avril. Ensuite, les pluies ont surtout profité aux (mauvaises) herbes… Mai se révéla catastrophique avec une pluviométrie record de 191 litres d’eau au m2 et des gelées à glace jusqu’au 31 mai ! Malgré cela, l’embellissement des massifs existants s’est poursuivi. Le giratoire de Neuve-Maison a bénéficié d’hypericums hydcote, de weigelias et de spiréas gold flamme ; celui de Charleville a perdu ses genêts lydia, trop peu résistants au profit de potentille élisabeth et spiréa gold flamme. Le centre ville et la place Mermoz se sont enrichis de rosiers paysagers. Les places Rousseau et Sarrail, désormais requalifiés, sont maintenant fleuris. La place Victor Hugo a pris, plage oblige, ses couleurs marocaines avec la plantation de phoenix, complété de phormiums rouge et panachés ; de bambous phyllostachys et de deux bacs bleus « souvenir du jardin de Majorelle ». Au-delà des fleurs, aujourd’hui appréciées, Hirson se distingue également par la plantation d’arbres et l’arboretum créé en 1997. Ainsi, par exemple, en bordure du Gland, des marronniers rouges ont été plantés De plus, chaque année, les enfants des écoles complètent cet ensemble naturel désormais riche de soixante espèces. Là encore, les caprices de la météo ont retardé les plantations jusqu’au 20 avril. Trop d’eau au début, pas assez cet été. Difficile dans ces conditions de trouver le juste équilibre. Ainsi, chaque jour, pas moins de 106 sites doivent être arrosés, à partir de 5h300 et jusque 22h. 47 citernes et 235 000 litres sont nécessaires à l’entretien des quelque 19 400 fleurs plantées cette année.

Comments

[Denis]

Que de belles plantes !!!