AVENIR DE L’HOPITAL D’HIRSON : JEAN-JACQUES THOMAS ET JEAN-PIERRE BALLIGAND REÇUS MARDI PAR LE MINISTRE DE LA SANTÉ.

La mission d’information du CNEH – qui répétons-le ne possède aucun pouvoir décisionnaire – a provoqué, à la fois de nouvelles interrogations – c’est son rôle – mais également nombre d’incompréhensions et même d’oppositions. C’est là une situation d’autant plus dommageable que l’avenir du centre hospitalier nécessite autant une vision à moyen et long terme qu’une indispensable sérénité. Les appréciations et surtout les perceptions de cette mission ne constituent en rien une feuille de route. De même, elles ne sauraient figer le projet de développement dont a besoin le Centre hospitalier Brisset et ses personnels. La mission du CNEH doit éclairer nos choix. Ni plus, ni moins. Après la nomination de Geneviève Karimet, le Centre hospitalier retrouve un cadre et une unité de gestion. C’était indispensable. Ensemble, nous l’avons voulu. J’y ai contribué. Aujourd’hui, des décisions sont à prendre. Chacun est d’ailleurs persuadé que l’immobilisme et le non-choix constituent la pire des choses. La première urgence est d’assurer la présence en nombre suffisant de praticiens pour assurer la sécurité de nos patients. L’avenir – je l’ai toujours indiqué – passe par une mise en réseau dynamique, la mise en commun de moyens et de personnels et, surtout, la création de nouveaux services au sein même du Centre hospitalier Brisset. J’ai, du reste, porté, avec d’autres, le projet de coopération chirurgicale avec la polyclinique de Wignehies. Il est amorcé. Donnons-lui les moyens de se développer. Le Centre de Santé des Fagnes, à Chimay, constitue – et là encore j’y œuvre sans relâche – la fondation d’une indispensable coopération transfrontalière. Le projet de Résonance magnétique nucléaire – l’IRM de demain – commun à nos trois établissements garantira l’implantation et le développement sur notre territoire de la radiologie de l’avenir. Troisième axe de développement : au-delà de l’action engagée par Geneviève Karimet, la coopération avec Laon, notre hôpital pivot, nous garantit, aujourd’hui, la présence de chirurgiens et, demain, un service public de santé, performant et évolutif. A partir de là, sur des bases claires, les Centres hospitaliers de Laon et d’Hirson doivent s’unir dans un véritable projet de coopération inter hospitalière. Aujourd’hui déjà, la possibilité d’accueillir des chirurgiens ambulatoires laonnois à Hirson où les consultations n’existent même plus ; la création, à la maternité, d’un nouveau service de pédiatrie – le CAMPS – dont les financements sont acquis s’inscrivent dans ce cadre inter hospitalier. Il doit être développé. Il y va de notre avenir. Dans le domaine de la gériatrie, j’ai déjà obtenu la création de quatorze lits dans une nouvelle unité de jour et la construction d’une nouvelle aile de la Maison de retraite consacrées à la maladie d’Alhzeimer. Non seulement, le Centre hospitalier Brisset ne fermera pas, mais il a un avenir. Depuis toujours je le défends et mardi encore, avec Jean-Pierre Balligand, je le défendrai auprès du Ministre la Santé qui, au lendemain de la réunion organisée à Amiens à l’Agence Régionale de l’Hospitalisation, nous a accordé l’audience demandée. Déjà, l’assurance donnée par M. Forcioli, le Directeur de l’ARH, de garantir les moyens de fonctionnement au Centre hospitalier constitue une première étape. Reste la mise à disposition des praticiens: là est l’urgence. Cependant, au-delà des moyens réclamés, nous devons nous engager sur un projet qui assurera tout à la fois la pérennité de notre hôpital et un véritable service public de santé. Tel est le discours que je tiendrai mardi matin et qu’avec l’ensemble de nos partenaires – internes et externes – je souhaite mettre en œuvre. Sans tarder !