1 décembre 2006
OSSUAIRE D’EFFRY : LA DOUBLE DIMENSION HISTORIQUE ET HUMAINE D’UNE NOUVELLE STÈLE.
Fondé par Jean-Jacques Thomas et Pierre Delabre, Maire d’Effry de l’époque, le Comité de la mémoire de l’ossuaire d’Effry s’était, d’abord, fixé comme objectif de sauver la stèle érigé en hommage aux soldats décédés en 1917 dans ce qui était qualifié d’hôpital militaire et qui se révéla (déjà) être un camp de la mort.
Confrontés au froid, à la faim et aux mauvais traitements, les prisonniers, en majorité des Russes, employés sur les chantiers de l’armée impériale, mourraient chaque jour avant d’être inhumés dans l’actuel cimetière militaire.
Seul un cahier d’écolier conserve encore la trace de ces hommes, maltraités et disparus loin de chez eux. Pire, à l’image de la mémoire qui s’effrite, le monument d’Effry risquait, à son tour, de disparaître. La volonté locale permit sa restauration et son inauguration en 1994.
Aujourd’hui, le Comité de la mémoire, réuni en assemblée générale en présence de Jean-Jacques Thomas, de Jean-Claude Molinaro et d’Evelyne Guyon, (notre photo) a décidé de soutenir l’édification d’une stèle sur les lieux mêmes de l’ancien lazaret, devant l’usine Tecnitol.
L’anniversaire des événements de 1917, en particulier sur le Chemin des dames, donnera donc à cette construction, soutenue par le Conseil général, toute sa dimension historique et surtout humaine.
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