JEAN-JACQUES THOMAS AUX SOCIALISTES : « NICOLAS SARKOZY EST LE CANDIDAT SORTANT, DE LA CONTINUITÉ, DU POUVOIR QU'IL A EXERCÉ."

Au nom de la Direction Fédérale du Parti socialiste, Jean-Jacques Thomas a répondu mercredi soir aux vœux formulés par Michel Boudsocq, Secrétaire de la section cantonale en présentant aux militants réunis à Hirson ses vœux d'espoir. En évoquant les élections présidentielles, il rappela que ce rendez-vous « vient après une suite de conflits entre le pays et le pouvoir. Conflits électoraux, dont la traduction a été notre victoire aux élections régionales, européennes, mais aussi, d'une certaine façon le référendum du 29 mai ; conflits sociaux avec les retraites en 2003 et le CPE en 2006. L'enjeu de ces scrutins du printemps, c'est finalement le choix entre la continuité ou le changement, entre le libéralisme autoritaire ou le développement partagé ; bref, c'est le choix entre la droite et la gauche ». Jean-Jacques Thomas de poursuivre : « Si je ne dénie pas à nos adversaires - et au premier d'entre eux, Nicolas Sarkozy - de vouloir, la prospérité de notre pays. Mais, je n'admets pas que l'on veuille à la veille d'un scrutin effacer les lignes, jeter la confusion, nier les responsabilités. » Le Maire d'Hirson expliqua que Nicolas Sarkozy est le candidat de la continuité, du pouvoir tel qu'il a été exercé depuis 2002, de toutes les décisions prises, de tous les échecs, de tous les reculs. Pour lui, il est le candidat d'un Gouvernement qui a battu le record d'un endettement public qui atteint aujourd'hui près de 1 200 milliards d'euros ! Le record du déficit commercial qui atteindra fin 2006, 30 milliards d'euros. Le record de la violence aux personnes qui a atteint, fin 2006, 20 % de plus que leur niveau de 2001. Malgré tout, Nicolas Sarkozy n'est pourtant pas le seul adversaire. L'extrême droite est pour lui « un ennemi plus dangereux pour la République, engagé dans une manœuvre de banalisation facilitée par la droitisation de la droite ; une manoeuvre de séduction tous azimuts, y compris de catégories, de groupes, voire même de personnalités qu'elle stigmatisait il y a peu. » Dans ce contexte, le Premier Secrétaire fédéral souligna l'espoir porté par le PS et, en même temps, les conséquences qu'aurait une « confirmation de la droite au printemps prochain ». Avec Jean-Pierre Balligand, il rappela encore que Ségolène Royal avait su créer une relation forte avec les Français, porter une démarche nouvelle, donner à beaucoup l'envie de s'engager au Parti socialiste, mais aussi en s'inscrivant sur les listes électorales de s'engager dans la vie citoyenne. Les deux élus ont ensuite donné rendez-vous à leurs concitoyens samedi 27 janvier en Mairie d'Hirson pour le premier débat participatif organisé de 17 h à 19 h sur le thème de l'éducation, la formation et l'accès à l'emploi. De conclure : « Si nous avons un devoir de victoire, nous avons un devoir de vérité. C'est-à-dire ne pas tout promettre, mais tout tenir. Ne pas dissimuler les problèmes, mais trouver les solutions. Ne pas seulement gagner, mais réussir un mandat et une législature. Car l'année 2007 sera certes l'année des élections, mais sera aussi, si les Français le décident, les mois d'une politique de gauche avec une Présidente de Gauche qui s'appuiera sur une majorité de députés de gauche et, parmi eux, Jean-Pierre Balligand. C'est le vœu qu'avec Michel Boudsocq je forme avec le plus de chaleur. »

Comments

[Philippe]

Il y a trois fois le nom de Sarko dans ce texte et pas une fois celui de Ségo !...