24 mars 2007
POUR JEAN-JACQUES THOMAS, LE RELAIS NE SAURAIT ÊTRE ASSIMILÉ A UN GUICHET AUTOMATIQUE.
Créé à l'initiative de la Croix-Rouge, du Comité de chômeurs de l'époque et de la conférence Saint-Vincent de Paul, le Relais, association d'aide alimentaire, poursuit son action.
Du reste, son Assemblée générale a permis de mesurer l'importance de son intervention avec 230 colis distribués tous les quinze jours au bénéfice d'un maximum de 900 personnes.
128 tonnes de produits sont ainsi collectées auprès de la Banque alimentaire de Saint-Quentin. Quant à la distribution sur le pays des Trois-Rivières, elle s'appuie sur un quotient familial aujourd'hui relevé et sur l'aide apportée par la ville d'Hirson pour l'acheminement des denrées.
Si leur nombre a diminué, Jean-Jacques Thomas a souligné les évolutions intervenues dans le type de bénéficiaires :
« Nous sommes, en effet, passés de familles sans ressource ou allocataires du RMI à des travailleurs pauvres et même des retraités pauvres. Cette évolution nécessite donc, aujourd'hui, une adaptation dans le mode et les attentes de la distribution ».
Pour le Maire de la commune, une réelle complémentarité doit être engagée avec l'épicerie solidaire :
« L'assistanat n'est pas une fin en soi a-t-il rappelé. Il faut sortir de la distribution qui, parfois, apparaît comme un dû. Le Relais n'est pas un distributeur automatique. La dimension humanitaire de cette initiative doit rejoindre l'aspect humain et donc solidaire ».
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