A L'ORCHESTRE SYMPHONIQUE DÉPARTEMENTAL, LA VALEUR N'ATTEND PAS LE NOMBRE DES PORTÉES …

Créés à l'initiative du Conseil général et de l'ADAMA en 1991, les ateliers départementaux d'orchestres ont donné naissance à deux formations : l'orchestre symphonique et l'orchestre d'harmonie. Ouverts aux élèves des écoles de musique, âgés de douze à vingt-cinq ans, une soixantaine de ces jeunes musiciens ont d'abord vécu une semaine de stage à l'abbaye de Saint-Michel. Encadrés par des professeurs et des directeurs des écoles de l'Aisne, ils ont ainsi préparé un programme présenté vendredi à Hirson, hier à Chauny et le 5 mai à Laon. Comme l'explique Jean-Michel Verneiges, Directeur de l'ADAMA, les centres d'enseignement axonais ne disposent pas de tous les pupitres pour espérer toucher les grands répertoires. L'orchestre symphonique le leur permet. Ce fut notamment le cas en première partie de l'orchestre national de Lille et du concert qui leur valu d'interpréter la Ve de Beethoven. Cette fois, sous la direction de Michel Pozmanter, la formation proposa au public de l'Eden la Romance pour alto et orchestre de Max Bruch, avec comme soliste Roberto Aronica puis, en seconde partie, la symphonie n°' en ré mineur, de Robert Schumann. Lors du traditionnel rappel, l'orchestre proposa même une création d'un des jeunes artistes, Baptiste Martin. L'occasion de souligner la qualité du travail réalisé et le plaisir de le partager.