WATIGNY INSPIRE LUC DRAPIER ET LES AQUARELLISTES DE L'OT-SI.

Depuis ses premiers crayons, Luc Drappier aime les couleurs et la lumière. A tel point qu'il ne cesse d'en jouer. Toutefois, il devra attendre trente-huit ans pour accrocher ses premières toiles. Dès 1990, il est l'invité du salon de l'aquarelle d'Hirson. Il ignorait sans doute et Joël Bagaïni avec lui qu'une histoire allait se nouer avec le Pays des Trois-Rivières. Aujourd'hui, non seulement Luc Drappier n'a manqué aucun des rendez-vous thiérachiens, mais avec Alfred Van den Brandt, disparu la semaine dernière, et Christian Hocquet, il constitue la référence des stages d'aquarelles. Si l'an dernier, le maître et ses élèves avaient posé leur chevalet à Ohis, cette année Watigny leur servit de cadre tant pour y puiser leur inspiration que pour l'exposition présentée dimanche dans la toute nouvelle salle polyvalente. L'occasion fut ainsi donnée à Jean-Jacques Thomas de saluer ce choix mais également la pédagogie de Luc Drappier qu'il qualifia « d'architecte de la lumière dont les lignes se sont épuré au fil des ans ». Même si les œuvres présentées demeurent classiques avec un parti-pris pour les volumes des toitures et les couleurs des fleurs, l'artiste belge réussit à révéler les qualités de chacun de ses élèves. Loin de son actuel style, mais toujours avec la même passion.