25 septembre 2007
6,9 MILLIONS D'EUROS POUR UNE USINE DE TRAITEMENT DES EAUX, PRIX D'UNE VOLONTÉ POLITIQUE SALUÉE.
En dévoilant la plaque inaugurale en compagnie de Michel Canon, Guy Fradin et Yves Daudigny, Jean-Jacques Thomas souligna que si une usine de traitement des eaux est d'abord affaire de process, d'évolutions et de performances, elle est plus encore le révélateur d'une volonté politique.
Volonté politique que d'avoir choisi en 1996 d'investir 6,9 millions d'euros sur un site rarement visité, souvent même rejeté à la périphérie des villes.
Volonté politique donc que de construire un ensemble de 6 500 m_ doté d'un bassin de stockage de 3 000 m_ capable de traiter les eaux usées - c'est un minimum - mais également les eaux de pluie, souvent chargées de polluants après leur ruissellement sur les chaussées.
Volonté politique également que de ne pas limiter les travaux réalisés, en y ajoutant le traitement biologique des graisses, celui des sables et des boues de curage, la désodorisation de bâtiment de confinement des ouvrages, l'aération par insufflation d'air et, enfin, le traitement des boues par filtre-presse.
Les études engagées ont, par ailleurs, amené la Ville à utiliser, autre innovation, la technique de coulage du béton en continu, spécialité de la société « Balestra ».
Volonté politique encore que d'assurer une totale traçabilité des effluents, avec une aire de stockage couverte et une conservation des boues pendant neuf mois pour assurer toutes les analyses nécessaires.
Ce dispositif assure également le traitement des graisses issues des installations, des commerces, des collectivités et des restaurants.
Volonté toujours que d'avoir, dès le départ, souhaité que la nouvelle usine hirsonnaise stocke et traite les effluents issus de pompage des assainissements autonomes des habitations des communes du Pays des Trois-Rivières ; que de l'avoir dimensionné pour qu'elle reçoive les effluents de l'assainissement collectif de Buire et de Saint-Michel.
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