13 octobre 2007
FACE A L'INDEMNITÉ CHICHEMENT ACCORDÉE AUX VEUVES, « LE RÊVE BRISÉ » DE LA FNACA A HIRSON.
Sans jamais dissocier la défense les droits des anciens combattants d'Afrique du Nord et son action en faveur de la paix, la FNACA n'a jamais utilisé le patriotisme pour occulter la vérité sur la guerre d'Algérie. Son 11e congrès organisé à Buire puis à Hirson a d'ailleurs permis de réaffirmer sa volonté d'obtenir l'abrogation du décret instituant la date du 5 décembre et la reconnaissance du 19 mars, comme « seule date historique ».
Ce débat permit à Jean-Jacques Thomas de rappeler que « pour tous ceux qui furent brisés, pour les blessés, pour les familles des victimes, le 19 mars marque le début de l'espoir du retour à la paix ».
Dès cette époque, ajouta-t-il, la FNACA a souhaité la reconnaissance de cette guerre ainsi que des combats au Maroc et en Tunisie , « de manière à ce que la collectivité nationale intègre les souffrances endurées en son nom ».
Un sentiment partagé par Jean-Pierre Balligand et ensuite développé par Maurice Chanal, Délégué national, lequel dénonça avec passion « le rêve brisé » par le montant et les conditions d'attribution de l'indemnité différentielle accordée aux veuves d'anciens combattants.
Organisé par Bernard Béghuin et son équipe de la section locale, ce congrès présidé par Daniel Henry permit à Jean-Jacques Thomas de saluer l'initiative du président départemental de consacrer un ouvrage à chacun des soldats axonais tombés en Afrique du Nord avant le traditionnel échange de cadeaux dont la médaille commémorative de la FNACA offerte au Maire d'Hirson.
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