24 octobre 2007
SÉCURITE ROUTIÈRE : « PARCE QUE L'ACCIDENT DEMEURE TOUJOURS UN DRAME HUMAIN ÉVITABLE ! »
Du 15 au 22 octobre, plusieurs villes de France ont souhaité sensibiliser leurs concitoyens à la nécessité de promouvoir la sécurité routière. Pour la septième année consécutive, la place Victor Hugo a donc rassemblé en un seul et même lieu la Brigade de prévention de la délinquance juvénile, l'escadron départemental de gendarmerie chargé de la sécurité routière.
Les Sapeurs-pompiers ont également réalisé des exercices de désincarcération avant d'inciter les jeunes présents à partager leur vocation. De même, aux côtés des Urgences du Centre hospitalier Brisset, les élèves des collèges Cobast et Savart, du lycée Joliot-Curie ont effectué des visites et répondu aux questionnaires du Centre d'Hygiène Alimentaire, de la DDE, de la MAAF, de la MAIF, de la GMF, de l'auto-école des Trois-Rivières ou de la Poste Prévention.
Bien évidemment présentes, les responsables départementaux de la Prévention Routière, de la MACIF et de l'Ecole de conduite française entouraient l'Association des Paralysés de France, soucieuse avec ses adhérents de faire partager leurs difficultés et leur combat en faveur de l'accessibilité.
Quant à Jean-Jacques Thomas, devant le bilan négatif du nombre de tués en Thiérache, il rappela l'objectif de sensibiliser chacun aux dangers de la route que l'on soit conducteur, piéton, ou motard.
« L'accident de la route, expliqua Jean-Jacques Thomas, demeure toujours un drame humain évitable et l'accident résulte de la conjonction de multiples facteurs sur lesquels il est possible d'agir ».
Cependant, si depuis 2003, le nombre de victimes sur la route a baissé avec en 2006, pour la première fois, moins de 5 000 tués, ces 4 703 victimes représentent malgré tout en moyenne 13 tués par jour.
Dans le même temps, l'Aisne enregistrait 417 accidents corporels, 55 tués à trente jours et 321 hospitalisés plus de 24 heures. Sur les territoires de Buire Hirson Saint-Michel, aucun tué n'était à déplorer.
« Malheureusement, déplora Evelyne Guyon Sous-Préfet de Vervins, les chiffres de 2007 sont mauvais. Le nombre d'accidents est déjà supérieur à celui de 2006 alors que l'année n'est même pas écoulée. Soyons donc vigilants envers nous-mêmes mais aussi envers les autres. Faisons en sorte que la route soit un espace de sécurité, de civilité et de respect pour tous ».
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