4 novembre 2007
PRÉSERVER LE PATRIMOINE ET PRENDRE EN COMPTE L'ADN DES MONUMENTS.
Jean-Jacques Thomas aime à dire que toute rénovation doit prendre en compte l'ADN de la ville ou d'un quartier. Il en va de même du cimetière ou les sépultures témoignent de l'histoire de la ville, des évolutions funéraires en même temps que de l'importance des hommes publics inhumés.
De même les cimetières militaires traduisent de l'importance des conflits. Avec 1 302 Allemands, 275 Russes et un Finlandais, la Thiérache a payé un lourd tribut lors de la première guerre mondiale. D'autant plus qu'un monument fut également érigé à la mémoire de 275 roumains décédés.
Rénovée, cette stèle sera d'ailleurs fleurie le 11 novembre. A l'entrée du cimetière, le monument érigé à la mémoire des soldats hirsonnais tombés durant la guerre de 1870 accuse son âge.
Construit dix ans plus tard dans le cadre d'une souscription, la pierre s'use et si des détails demeurent apparents, les noms des victimes, eux, s'effacent. Un programme de sauvetage sera donc lancé dès l'an prochain.
Autant qu'un livre, le cimetière communal propose des chapitres entiers d'histoire, petite ou grande. Voilà pourquoi, leur conservation répond plus à une utilité, à une nécessité.
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