11 novembre 2007
« STOP, ÇA DÉBORDE ! » : AVEC L'ADEME, LE CONSEIL GENERAL VEUT LIMITER LA PRODUCTION DE DÉCHETS.
Le Conseil général de l'Aisne adhère à la campagne « planète gagnante » portée par l'ADEME en s'engageant dans les campagnes « réduisons vite nos déchets - ça déborde » et « faisons vite - ça chauffe ». Toutefois, au-delà de la communication, la suppression des sacs de caisses dans les supermarchés ou les opérations « stop pub » répondent au même objectif : engager une véritable politique de prévention pour limiter la production de déchets.
De plus en plus d'acteurs se mobilisent d'ailleurs pour en diminuer la quantité en même temps que leur nocivité. Non seulement l'impact sur l'environnement est réel mais également sur les coûts supportés par les particuliers et la collectivité.
En Picardie, une dynamique importante s'est d'ailleurs développée autour du management environnemental des entreprises, autour du compostage individuel et des recycleries. Des actions sont également entreprises à l'initiative de la grande distribution ou des associations.
Néanmoins, un effort important reste encore à accomplir pour que soient modifiés de manière sensible les comportements lors de l'achat, de l'utilisation et de l'élimination en fin de vie des produits consommés.
La stabilisation puis la décroissance de la production de déchets à partir de 2008 est devenu un objectif national. A Amiens, dans les locaux de l'ADEME, Jean-Jacques Thomas a donc rappelé la politique du Conseil général de l'Aisne visant à une diminution de 11kg par an et par habitant à l'horizon 2012 pour atteindre 27 kg cinq ans plus tard.
L'équipement de 25 % de l'habitat individuel en composteur pour déchets verts, la construction haute qualité environnementale et la création de dix ressourceries figurent également dans le Schéma départemental tout comme la nécessité de modifier les pratiques des collectivités et administrations.
Pour le 1er Vice-Président du Conseil général, au travers des actions de formation, d'éducation et de sensibilisation, « la prévention doit d'abord être partagée ».
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