CENTRE HOSPITALIER BRISSET : ACTIVITÉ EN HAUSSE POUR DES SERVICES DE PROXIMITÉ.

Ouvert 24 heures sur 24, le service des urgences du centre hospitalier aura connu sept entrées durant la dernière nuit de l'année. Si Noël draine régulièrement vers les infirmières et les médecins quelques maladroits ouvreurs d'huîtres, la nuit de la saint Sylvestre n'aura enregistré qu'une seule petite plaie de la main gauche. Pour le reste, rien de bien grave hormis la régulation des secours avec les sapeurs-pompiers liée aux accidents de la circulation ou lors des transferts sur Laon. En médecine, les deux ailes du Centre hospitalier affichaient quasiment complet et les soixante lits étaient presque tous occupés. De quoi obliger à une attention de tous les instants les équipes de garde jusqu'à 21h15 et, de fait, celles qui travaillaient pour la première nuit de l'année. Enfin, en médecine, le (nouveau) service de soins de suite et de réadaptation était également sur le pont. Même si pendant les fêtes, nombre de patients cherchent d'abord à regagner leur domicile ou à passer les fêtes en famille, plusieurs malades ont dû se résoudre à passer le nouvel an au centre hospitalier. Plus que jamais, au premier jour de 2008, en attendant le nouveau scanner, le CAMPS au cœur du pôle mère-enfant et le futur centre de psychiatrie de dix-huit lits, les services de Brisset ont affirmé (avec le sourire) leur évidente utilité.

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[bruno]

Alerte sanitaire pour 6.800 personnes


Le ministère de la Santé prévoit notamment de convoquer 6.000 patientes ayant passé une radio des seins ou du thorax.


Le ministère de la Santé a décidé de diligenter une mission de l'Inspection générale des affaires sociales après de graves manquements aux règles d'hygiène relevés dans des cabinets de radiologie du Nord de la France.
Confirmant une information du site internet de l'hebdomadaire l'Express,le ministère de la Santé s'apprête à contacter par courrier, «dans les prochains jours» et pour un contrôle, environ 6.800 personnes venues passer un examen dans 5 cabinets de radiologie du Nord de la France (Wattignies, Anzin, Hautmont et Fourmies, dans le département du Nord, et Hirson, dans l'Aisne). Des cabinets dirigés par un praticien belge, le Dr Farid Alsaïd.

Motif de ce rappel : «des manquements aux règles élémentaires d'hygiène ou encore des irrégularités dans le dépistage du cancer du sein (le médecin aurait réalisé des dépistages de ce cancer sans l'agrément officiel)», explique l'Express. Des dysfonctionnements dont les premiers éléments ont été révélés en décembre après le passage d'inspecteurs de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans les cinq succursales du Centre d'imagerie médicale.

Conséquence de ces anomalies de fonctionnement, «certaines femmes peuvent avoir reçu un diagnostic erroné après leur mammographie. Des patients risquent aussi d'avoir été contaminés par des virus (sida, hépatite C...) au cours d'échographies par voie vaginale ou rectale» en 2006 et 2007, écrit l'Express.


Le docteur nie tout manquement aux règles d'hygiène

«Nous sommes en train d'établir la liste des personnes à rappeler, sur les 6.791 patients passés par ces cabinets en 2006 et 2007», a déclaré une responsable de la communication du ministère de la Santé. Ces patients seront rappelés en fonction de trois types de risques : des «risques infectieux» liés au «non-respect des conditions d'hygiène «. Un cabinet d'experts chargé d'évaluer ces risques sanitaires rendra ses conclusions la semaine prochaine. Les autres risques sont ceux d'éventuels diagnostics erronés mais aussi ceux liés aux «rayonnements délivrés aux patients et à la radioprotection des personnels». Un numéro vert sera mis en place dans les prochains jours.

Enfin, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a été chargée d'une mission devant «faire le bilan des écarts aux règles et recommandations» intervenus au sein de ces cabinets, et «préciser les responsabilités des personnes impliquées, sans préjudice des résultats des procédures judiciaires engagées». Elle devra aussi «analyser les éventuels dysfonctionnements du circuit d'information et de prise en charge du dépistage organisé du cancer du sein», et «faire le bilan des investigations et actions conduites concernant les différents risques auxquels ont pu être exposés les patients et les professionnels». La mission devra aussi «proposer le cas échéant des investigations complémentaires visant à assurer la sécurité des prises en charge et à préciser l'imputabilité d'éventuels dommages».

Quant au docteur Farid Alsaïd, un médecin belge d'origine syrienne, qui dirigeait ces cabinets aujourd'hui fermés, il nie avoir jamais dérogé aux règles d'hygiène. Sa suspension sera réévaluée le 6 février, à Amiens, par l'ordre des médecins.