DES VŒUX, DES PROJETS ET UN NOUVEL ATELIER A LA FONDATION SAVART.

« Notre choix est clair. La personne handicapée doit être considérée comme une personne à part entière avec une place sociale et citoyenne désormais reconnue et acquise ». Après avoir inauguré à Hirson le Service spécialisé d'éducation et de soins à domicile (SSESAD) destiné aux enfants et aux adolescents connaissant des difficultés scolaires, Jean-Jacques Thomas visitait hier soir les nouveaux locaux de la Fondation Savart à Saint-Michel. Employant quarante-cinq personnes, ce nouvel atelier construit pour un million d'euros travaille en sous-traitance, notamment pour Franpin et Valéo. Les employés y assurent le conditionnement de rouleaux, de pinceaux, mais également de pièces pour les correcteurs d'assiette de phare. Auparavant, Jean-Jacques Thomas avait présenté ses vœux à l'ensemble des personnels de la Fondation Savart, l'une des structures les plus importantes de l'Aisne. Présidée par Jean Fossier et dirigée par Valérie Quillet, l'association accueille plus de quatre cents enfants et adultes en hébergement, en foyer occupationnel, en établissements, en centres d'Aide par le Travail et services d'aides à domicile. L'ensemble des lieux de prise en charge de la fondation pour lesquels le Conseil général a compétence représente un budget de prés de 3 millions d'euros sur un budget total consacré aux personnes handicapées de plus de 51 millions d'euros . Pour Jean-Jacques Thomas, 2008 devrait marquer de nouvelles étapes avec le passage devant la Commission régionale de l'organisation sanitaire le 11 mars de la construction à Hirson d'un Centre d'activité de jour de vingt places avec deux places d'accueil temporaire pour personnes handicapées vieillissantes. Outre les vingt logements, les anciens salariés bénéficieront d'un accompagnement pour éviter la solitude et le désoeuvrement. Le 1er Vice-Président du Conseil général salua cette nouvelle initiative tout comme il évoqua le rapprochement souhaité entre la politique en faveur des personnes âgées et celle des personnes handicapées au