10 février 2008
EN PROSE ET EN MUSIQUE, LA VIE RÉVÉLÉE DE SAMUEL ROUSSEAU.
L'initiative d'Alain Brunet pouvait paraitre désuète. Exhumer des archives la vie et les œuvres de Samuel Rousseau dont seule une rue à Neuve-Maison témoigne encore de ses origines thiérachiennes ne manquait pas d'audace.
Qui plus est, proposer ce parcours découverte un après-midi pour s'achever le soir par un concert tenait de la gageure. Or, le pari fut non seulement gagné, mais un public fourni répondit aux deux invitations.
A Neuve-Maison, tout d'abord, le Président de la Société archéologique de la Thiérache ne se contenta pas d'égrener l'état-civil du compositeur né à Neuve-Maison le 11 juin 1853.
Il situa son évolution et sa première consécration avec le Prix de Rome et son séjour à la villa Médicis dans le siècle, ses rencontres avec César Franck dont il partagera avec son professeur l'orgue de Ste Clotilde.
Si Samuel Rousseau composa beaucoup de musiques sacrées, il signa également en 1892 un drame lyrique « Merovig » et un opéra « La cloche du Rhin ».
Illustrés par des documents d'époque et surtout des interprétations au piano de Sandrine Coquart et au violon de Natanaël Marie.
Le soir, à l'Eden, toujours dans le cadre des Transfrontalières, accompagné au violoncelle de Marie-Claude Bantigny, le duo proposa une découverte plus approfondie du répertoire de Samuel Rousseau avec, complément apprécié, la sonate pour piano et violon de César Franck.
De quoi étonner les mélomanes, mais également de donner corps au projet d'enregistrement de plusieurs œuvres de Samuel Rousseau, l'enfant méconnu et (re) découvert de Neuve-Maison.
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