MUNICIPALES : 3e MANDAT CONSÉCUTIF POUR JEAN-JACQUES THOMAS.

Une élection chasse l'autre. Dans une salle de l'Eden qui la semaine précédente servait de Bureau central, une urne avait repris place pour recueillir un maximum de trente-trois bulletins. En effet, après avoir officiellement installé la nouvelle assemblée, Jean-Jacques Thomas céda la présidence à Georges Bonérandi, le Doyen d'âge, à charge pour lui de procéder à l'élection du nouveau Maire. Pas de surprise en l'occurrence, seul candidat, le Maire sortant totalisa sur son nom vingt-sept bulletins tandis que six bulletins blancs étaient comptabilisés. Avec 61,49%, soit 2 558 voix, résultat supérieur à celui obtenu par la liste qu'il conduisait déjà en 1995 contre l'équipe sortante conduite par Georges Lapeyrie, Jean-Jacques Thomas souligna le caractère historique de cette élection. « Jamais, en effet, expliqua-t-il, dans notre commune, un Maire n'a été élu pour trois mandats consécutifs de six ans. Certes, plusieurs Maires d'Hirson ont exercé leurs fonctions pendant trois mandats ou plus, mais des mandats de durée plus courte et non continue. Ce fut le cas en 1840 avec Louis Loth, en 1858 avec Louis Rohaut, en 1884 avec Jean Gallas, avec Jules Décamp en 1904 ou encore avec Emile Villemant en 1912 qui ont tous exercé entre 15 et 19 ans de mandat de maire mais jamais dans la continuité. Messieurs Fischer, Mahoudeaux et Lapeyrie auront quant à eux exercé chacun deux mandats de six ans ». Dans son allocution d'investiture, le nouveau Maire nota que certains lui étaient lui étaient plus proches. Pour lui, « leurs visions de la société et leurs projets ont transformé notre ville. Jules Décamp, Raymond Fischer et Raymond Mahoudeaux ont laissé dans notre Histoire et dans notre vie politique une trace que le temps n'effacera jamais. Hirson fut au cœur de leur vie, de leur action et de leurs pensées politiques. Souvent le même souffle porta leur idéal républicain qu'ils servirent avec fièvre, souvent avec intransigeance et toujours avec passion. Certains ont connu les jours sombres de la débâcle de 1940 et se sont distingués jusqu'au soir de la victoire par un comportement exemplaire qui leur valut les persécutions du Gouvernement de Vichy. D'autres affrontèrent diffamations et faux procès liés à leurs engagements politiques et philosophiques ». Leur dédiant sa victoire, Jean-Jacques Thomas avoua son émotion en pensant à sa famille, à son épouse, à ses deux enfants, mais également à Maurice Brugnon, « ce grand homme, un maître et un sage, qui m'a montré le chemin ».

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[Nounours]

Félicitation M JJ Thomas pour votre réélections pour Hirson ....Au nom du représentant et du Conseil Départemental DE L'Aisne de l'APF...