20 avril 2008
SOUS LA BANNIÈRE DES TROIS-RIVIÈRES : JEAN-JACQUES THOMAS RÉÉLU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES.
Faute de véritable suspense quant à l'issue finale, la tension était malgré tout palpable lors du premier Conseil communautaire de la mandature pour ce qui demeure, aux Pays des Trois-Rivières comme ailleurs, le troisième tour des élections municipales.
L'enjeu était certes de taille puisque aujourd'hui 90 % des Français vivent en communauté, de communes pour le milieu rural ; d'agglomération en zone urbaine ; et que les compétences intercommunales concernent désormais l'aménagement du territoire, l'eau, l'assainissement, le tourisme, les économies d'énergie, le développement économique ou les déchets ménagers.
Alors que la Communauté des Trois-Rivières s'était préservée des luttes politiques, le retour sur scène de Thierry Verdavaine a modifié la donne. Alors qu'il avait assuré à Jean-Jacques Thomas sa décision de ne pas briguer la présidence, soutenu par les Maires UMP de Wimy, Aubenton et Origny, le Maire de Saint-Michel s'est finalement présenté contre tous les candidats de Gauche, laissant, par contre, le champ libre à Bernard Noé.
Assis au fond de la salle du Sémaphore, Thierry Verdavaine s'est ainsi clairement positionné comme Michel Mainnevret le souligne dans « L'Union » : « Pour mettre en échec Jean-Jacques Thomas, le Maire de Saint-Michel a aussi été aidé par deux Maires UMP du Canton d'Hirson, Jean-Louis Pérotin, d'Origny, et Bernard Pressoir, de Wimy. Une coalition donc entre Verdavaine et l'UMP ».
Malgré tout, cela n'a pas suffit. Même si la Gauche est d'un strict plan comptable minoritaire, Jean-Jacques Thomas a voulu rassembler une équipe capable de « relever les défis derrière une seule bannière : celle des Trois-Rivières ».
Son appel a été finalement entendu au-delà des limites partisanes puisque le 1er Vice-Président du Conseil général totalise 37 voix contre 22 à son adversaire.
Même chose, pour la première vice-présidence pour laquelle Thierry Verdavaine se présente contre Jean-Claude Molinaro (Effry), élu avec 32 voix contre 28. Désireux de ne pas enfermer ce scrutin dans une unique dimension politique, Jean-Jacques Thomas propose donc au poste de 2e Vice-Président, Bernard Noé (Aubenton), élu donc sans adversaire tandis que Thierry Verdavaine défie, à nouveau, Michel Boudsocq (Ohis) pour la 3e Vice-Présidence. Le Maire d'Ohis l'emporte avec 30 voix tandis que, seul en course et soutenu par le Président, Mathieu Canon (Saint-Clément) est ensuite élu.
Maurice Demeaux (Buire) retrouve, quant à lui, le Maire de Saint-Michel sur sa route. Ce qui ne l'empêche pas d'être porté à la cinquième vice-présidence tandis que Patrick Feuillet l'emporte pour l'avant-dernier poste.
Reste donc la septième Vice-Présidence où, face à la suppléante de Jean-Jacques Thomas au Conseil général, Thierry Verdavaine doit recourir à un deuxième tour après l'égalité du premier et finalement arracher d'une voix le dernier poste à Dominique Van Elslande (Mondrepuis).
Pour le Bureau, Jean-Jacques Thomas avait souhaité présenter une liste homogène et équilibrée, composée de Marcel Lindekens (Coingt), ici présidant les débats en qualité de doyen d'âge ; Annie Somville (Bucilly), Laurent Elie (Jeantes), Maryline Serant (Neuve-Maison), Prince Maillard (Any-Martin-Rieux) et Patrick Bon (Mondrepuis). Une stratégie dont fit les frais Pierre-Marie Verdier et surtout l'UMP Bernard Pressoir.
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