7 juillet 2008
JEAN-JACQUES THOMAS DEVANT LA TOMBE DE KONSTANTIN HANK : « QUE NOS MAINS COMME NOS CŒURS SE REJOIGNENT ».
Le 11 mai, en Mairie d'Hirson, en rappelant les mots d'accueil prononcés cinquante ans plus tôt par Raymond Fischer à l'égard de Konstantin Hank, qu'il invitait à prendre sa main sous le signe de l'union européenne, Jean-Jacques Thomas avait alors demandé « que nos mains comme nos cœurs se rejoignent ».
A Schramberg, devant la tombe qu'ils venaient de fleurir du Maire allemand de 1958, Jean-Jacques Thomas et Herbert Zinell, main dans la main, se sont recueillis dans un moment d'émotion partagé par l'ensemble des autorités présentes.
Dans un discours empreint de reconnaissance, le Maire de Schramberg avait, du reste, rendu hommage « au serviteur de (sa) ville, estimant que « comme l'un des premiers maires en Allemagne, il avait reconnu que l'on ne pouvait atteindre la paix que par le rapprochement des Hommes ».
En soulignant combien celui qui présida aux destinées de la ville de 1954 à 1974 s'était efforcé de nouer des réseaux de paix et d'amitié, Herbert Zinell précisa encore qu'il le fit dans un contexte « encore influencé par les expériences de la guerre, des expériences de la domination de la terreur nationale-socialiste, de l'occupation et des violations immenses ».
Homme de conviction, Konstantin Hank le fit « malgré les réserves, les résistances et les refus » et le Maire de Schramberg de rappeler sa visite au cimetière parisien de Montmartre, sur la tombe de Raymond Fischer, là où des membres de sa famille reposaient et où figuraient les noms de ceux qui périrent en camp de concentration.
De conclure : « Nous voulons honorer deux hommes qui ont surmonté la haine des peuples, la guerre et la persécution ; deux hommes qui ont apporté une contribution inappréciable à la paix et à l'amitié des peuples. »
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