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Le blog de Jean-Jacques THOMAS
12 septembre 2008

90e ANNIVERSAIRE DE 1918 A WIMY: ENTRE MÉMOIRE INTIME ET AMBITION MÉMORIELLE.

WIMY_EXPO_14_18_disc_14FB6E « Si on ne connaît pas cette période cruciale de notre Histoire, on ne peut pas comprendre l'Aisne d'aujourd'hui. La guerre 14-18 a non seulement saigné le pays, mais également laissé de profondes cicatrices sur la terre départementale. Zone durement occupée, la Thiérache ne fut épargnée. D'où la nécessité d'éclairer le présent alors qu'aussitôt l'armistice nombre d'événements ont été occultés ». A l'occasion du vernissage de l'exposition de l'Office National des Anciens Combattants (ONAC), Jean-Jacques Thomas a évoquer la nécessité de revisiter ces années terribles et salué l'action du Conseil général, notamment en cette année commémorative, marquée sur la Canton d'Hirson par deux rendez-vous avec une marche sur les traces du 412e régiment d'infanterie et une soirée musicale avec des textes lus par Michel Duchaussoy. WIMY_EXPO_14_18_Y_Daudigny Présent à cette occasion dans la salle des fêtes de Wimy, Yves Daudigny a, lui aussi, souligné les manifestations qui accompagnent le 90e anniversaire de la fin de la « Grande guerre » et le fait que les Axonais ont été « particulièrement meurtris dans leur chair, ce qui explique sans doute que, près d'un siècle plus tard, les générations d'aujourd'hui soient encore si sensibles dès qu'on évoque 14-18. Les civils axonais ont payé un bien lourd tribut à cette guerre et, dans les familles, une mémoire intime des tragédies vécues se transmet encore de nos jours ». Face aux panneaux retraçant la chronologie des événements et plusieurs thèmes particuliers, le Président du Conseil général insista sur la nécessité de transmettre la mémoire, même si « certains aspects dérangent encore aujourd'hui ». Du reste, dès la fin du conflit, la société civile française de l'époque a voulu oublier, effacer de sa mémoire collective ces quatre années d'horreur. « On ne voulait pas voir les « gueules cassées », continua Yves Daudigny, ces centaines de milliers de pauvres diables, ouvriers, paysans, montés au front avec leurs camarades. Oubliés ces tirailleurs sénégalais, transis de froid, utilisés comme chair à canon lors des assauts les plus périlleux. Que valait en 1917, un Sénégalais dans cette France en pleine expansion coloniale ? » WIMY_EXPO_14_18_public Pas très loin de l'ossuaire d'Effry, là où plus de huit cents victimes périrent dans le mouroir voulu par l'armée d'occupation, l'exposition inaugurée samedi après-midi mit en exergue la mobilisation de soixante-dix millions d'hommes sur l'ensemble des fronts avec près de dix millions de morts et vingt-trois millions de blessés. « Une horrible comptabilité, conclut Yves Daudigny, dont tout le monde espérait qu'elle serait « la der des ders » avant de mettre en exergue l'ambition mémorielle du Conseil général.
Commentaires
S
Bonjour, <br /> <br /> Interessé par l'occupation allemande 14-18, un catalogue de cette expo a t il été réalisé?<br /> Je suis moi même auteur d'un livre (4 ont été publiés sur le thème des PG, du courrier et sur Verdun 1916) sur cette terrible occupation.<br /> merci.
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  • Jean-Jacques THOMAS, Maire d'Hirson et Président de la Communauté de communes des "Trois Rivières", livre ses impressions et commentaires sur le quotidien de sa commune et de la vie citoyenne en général.
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