NI PAUVRES, NI SOUMIS : LE NOUVEAU COMBAT DE L'APF.

Au niveau national comme aux plans départemental et local, l'Association des paralysés de France (APF) alterne les opérations de sensibilisation comme dimanche à La Capelle et les campagnes de communication plus percutantes. En fin d'année, elle a décidé de lancer un « mouvement massif, permanent et capable de marquer profondément l'opinion publique afin d'obtenir un revenu d'existence décent pour les personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante, quels que soient l'âge et le régime dont elles dépendent ». Ainsi est né le concept « ni pauvres, ni soumis », référence marketing au mouvement « ni putes, ni soumises » lancé par Fadéla Amara. Malgré tout, le combat diffère. Aujourd'hui, les adhérents de l'APF et, au-delà, les associations qui les ont rejoints refusent la pauvreté et réclament « un revenu d'existence décent et individuel » afin « de ne plus être considéré comme assisté ». Réunis à Watigny, les responsables départementaux de l'APF ont répondu à l'invitation de Philippe Pirlet afin d'aborder les questions sociales de la rentrée. Ils purent également faire le point avec Jean-Jacques Thomas sur la Commission municipale d'accessibilité au sein de laquelle siège l'association.