LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF DONNE RAISON A JEAN-JACQUES THOMAS : « LE CHAT SE VOYAIT PERCHÉ, IL EST DEJA ÉCHAUDÉ ! ».

Le 19 février, il avait déjà saisi le Tribunal d'Instance de Vervins espérant rayer des listes électorales 70 Hirsonnais et Hirsonnaises dont Mme Mercier, figure locale. Par une ordonnance en date du 3 Mars, M. Hopin avait alors été débouté de ses demandes. Toutefois, comme l'expliquèrent, Jean-Jacques Thomas, Yannick Marlant et Gérard Balitout, porte-parole de la liste de Gauche « Du coeur à l'action », si M. Hopin n'est pas bon joueur, il est également mauvais perdant car après le résultat pourtant sans appel des élections, il a poursuivi ses procédures en tous genres. C'est ainsi qu'après le Tribunal d'Instance, il a, cette fois, saisi le Tribunal administratif d'Amiens de plusieurs demandes afin de faire radier Hervé Desse-Carmignac, actuel Adjoint au Maire, de la liste électorale de la commune d'Hirson et d'annuler son élection. Il s'en est également pris à Jean-Jacques Thomas. La procédure n'était cependant pas innocente puisqu'elle visait à faire invalider les élections municipale et cantonale. Une vision de la démocratie à géométrie variable en fonction du résultat obtenu… « Des méthodes factieuses » explique Jean-Jacques Thomas en réponse aux accusations de dépassement du budget de campagne, d'utilisation de documents officiels à des fins de propagande, de transformation de réunion là encore à des fins électoralistes avec, à la clef, des affirmations qui prêtaient à sourire comme la distribution de 8 000 tracts sur Hirson alors que la ville ne compte que 4 577 foyers ! Le résultat du scrutin ne lui convenant pas, M. Hopin demandait donc au Tribunal d'annuler les élections de mars 2008 et d'organiser de nouvelles élections. Pire, il demandait l'inéligibilité de Jean-Jacques Thomas. « Cette attitude, ont donc souligné les élus, « revenait à nier la force du suffrage universel et par conséquent à réfuter la démocratie. Des méthodes factieuses ! » Sauf que dans un jugement en date du 23 septembre, M. Hopin vient de se voir débouté de toutes ses demandes. Le Tribunal Administratif d'Amiens lui a d'ailleurs rappelé que la Commission des comptes de campagne et des financements politiques a, par deux décisions en date du 25 Juin, approuvé les comptes de campagne municipale et cantonale de Jean-Jacques Thomas. Le Tribunal a également balayé les prétentions de M. Hopin relatives au prétendu détournement d'objet des réunions publiques et autres manifestations qui ont précédé les élections. Quant au tract qui selon M. Hopin aurait contenu des informations mensongères et calomnieuses distribué dans la nuit du 7 au 8 Mars 2008, le Tribunal a rappelé qu'il répondait à deux tracts anonymes formulant de graves accusations contre Jean-Jacques Thomas et que, par conséquent, sa réponse de n'excédait pas les limites de la polémique électorale. M. Hopin s'est donc vu débouté de toutes ses demandes et prétentions. Et se basant sur une déclaration de Jacques Chirac qui expliquait que, dans une élection, il fallait « aller chercher les électeurs avec les dents, M. Hopin, s'est interrogé le Maire d'Hirson, a probablement cru qu'il suffisait de mordre pour emporter l'adhésion de ses concitoyens. Le CHAT se croyait perché. Il est déjà échaudé ! » .