6 octobre 2008
LE SIÈCLE D'ALPHONSINE ANSCUTTER : UNE VIE CONSACRÉE AU TRAVAIL ET A SA FAMILLE.
Ce n'était pas, selon l'expression consacrée, le « bon temps ». Alphonsine Anscutter a vécu deux guerres, deux évacuations, la première à Montargis, dans le Loiret ; la seconde, en 1940, en Mayenne. Elle est cependant toujours présente, entourée de ses enfants, son bonheur, autant que « la fierté de toute sa vie ».
Née le 7 juillet 1908 à l'hôpital Brisset, Alphonsine est le quatrième enfant de Sylvanie Niay et d'Alphonse Dupont, employé aux Chemins de fer.
Brillante élève de l'école du centre, elle obtient son certificat d'études. Son institutrice, Mme Mouttet, espère la voir poursuivre ses études.
Son père veut en faire une couturière. Elle apprend donc le métier chez Clara Wéry, place Brisset. Un savoir-faire qui lui servira lorsqu'après son mariage avec Victor Anscutter naîtront Colette, Mireille, Denise, Noëlle, Michel et Nicole.
En compagnie de Marie-Claude Clouet et d'Annick Poulet, Jean-Jacques Thomas a donc reçu Alphonsine Anscutter et sa famille soulignant à cette occasion comment elle « confectionnait tous les vêtements, manteaux, tailleurs, robes, jamais couchée avant minuit ».
« Elle voulait notre bonheur, se souviennent ses filles. Malgré notre famille nombreuse, nous n'étions pas privés de vacances. Nous partions en colonies avec la SNCF ». En 1963 cependant, son mari est victime d'hémiplégie. Alphonsine Anscutter, l'entourera de soins attentifs pendant dix ans.
Jusqu'en décembre 2001, elle vit chez elle à Hirson. Aujourd'hui, elle réside alternativement dans le foyer de deux de ses enfants. Non sans avoir goûté de bonheur d'accueillir quinze petits-enfants et dix-huit arrière-petits-enfants.
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