24 octobre 2008
EN MARGE DE LA JOURNÉE FÉDÉRALE DU PS, YVES DAUDIGNY DEVANT LES « MENSONGES D'ÉTAT ».
Yves Daudigny n'est pas forcément un adepte du réalisateur Ridley Scott. Il n'a également pas vu son prochain film avec Leonardo Di Caprio. Néanmoins, au moment où le Gouvernement s'apprête à asphyxier un peu plus les collectivités locales, le Président du Conseil général n'a pas été insensible au titre du thriller qui sortira le 5 novembre.
Ainsi, lors de la conférence de presse donnée dans le hall du Sonhir rénové qu'il a découvert pour l'occasion, le collègue et ami de Jean-Jacques Thomas s'est trouvé en excellente position sous l'affiche d'un film qui aurait pu - en raison des 24 millions d'euros dus par l'Etat au Conseil général de l'Aisne au titre du RMI, des 2,4 millions d'euros de manque à gagner au titre de la réforme des droits de mutation ou des 3,4 millions soustraits du budget départemental après les nouvelles règles de calcul de la taxe professionnelle - s'intituler « la Dette », le film de Nicolas Buenaventura ; « l'Arnaque », le chef d'œuvre avec Paul Newman et Robert Redford ou encore « Hold-up » avec Jean-Paul Belmondo.
Quoi qu'il en soit, la situation n'a pas échappé à Michel Debeusscher, auteur de ce cliché d'actualité plein d'à propos.
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B