MIEUX QU'UNE SIMPLE VOIE, AVEC DÉJÀ PLUS DE 800 VÉHICULES/JOUR, LA PÉNÉTRANTE RELIE PASSÉ ET AVENIR.

Plus que jamais en période de crise, les investissements réalisés apparaissent comme bénéfiques. Outre qu'ils ne sont plus à faire et les taux d'intérêt obtenus pour un même produit passé de 2,25 % à 5,54 %, la Ville d'Hirson et la Communauté de communes ont pu développer une politique de maîtrise foncière qui aujourd'hui prend tout son sens. Ainsi, l'acquisition dans les années 90 des friches SNCF sur Buire et d'Hirson aura, à la fois, permis de créer le Parc d'activités de la Rotonde-Florentine, de désenclaver les deux localités tout en affichant avec le Sémaphore et, demain, avec le parc de la Florentine, une vision moderniste. Compris entre le quartier de la gare d'Hirson à l'Est, la voie ferrée au Sud, la nouvelle rocade et ses échangeurs à l'Ouest, les quartiers d'habitation et de commerce desservis par la Rue Debeney au Nord, ce nouvel espace révèle désormais sa pertinence depuis l'ouverture de la nouvelle voie routière qui relie la rocade à la place de la gare. Prolongée, l'avenue François Mitterrand dessert ainsi les activités existantes et à venir. Inaugurée par Eléodie Sches, Sous-Préfète de Vervins, Jean-Jacques Thomas et Maurice Demeaux, cette opération de 7,31 millions d'euros - dont 2,17 millions de l'Etat, 1,5, du FEDER, 984 000 € du Conseil général et 800 000 € du Conseil général - assure, en effet, la viabilisation de plusieurs parcelles d'une superficie d'environ 30.000 m_ et notamment l'agrandissement sur 3 000 m_ de l'entreprise Dutrieux. Outre un désenclavement indispensable, la Pénétrante valorise donc l'offre foncière. « Tous les chemins mènent à la Rotonde ou presque. Toutes les routes conduisent à la Florentine ou s'en rapprochent. Alors que la Route Charlemagne avait, dans les années 70, comme le roi Dagobert, mis sa bretelle à l'envers, la Pénétrante constitue mieux qu'une simple ceinture, elle relie deux cités cheminotes , passé et avenir. De la même manière, expliqua Jean-Jacques Thomas, ces aménagements affirme l'attractivité du pays des Trois-Rivières. Il est, en effet, difficile d'imaginer un territoire fort sans une agglomération forte ! De plus, en respectant la mise en valeur du patrimoine ferroviaire, elle favorise enfin une forme originale de développement ». Pour le Président de la Communauté de communes, « en associant passé et avenir, elle démontre qu'il est possible de concilier activités économiques et développement culturel et la polyvalence des fonctions urbaines que revêt cette opération s'inscrit bien dans le cadre d'une stratégie de développement global ». D'ores et déjà, l'Union européenne dans le cadre du Programme « Interreg » et le Conseil Général accompagnent le projet communautaire d'animation économique « Trans'Eco ». En attendant, en matière de circulation, plus de 800 véhicules/jour sont dénombrés sur un axe qui irrigue autant le parc d'activités industrielles et commerciales que le quartier hirsonnais de la gare.