1 novembre 2008
PLUS DE 4 000 COMPOSITIONS FLORALES DANS LE PLUS VASTE JARDIN HIRSONNAIS.
Contrairement à la plupart des grandes fêtes liturgiques et à ce qu'imagine la croyance populaire, la Toussaint ne tire pas son origine de textes bibliques. En effet, lors des vagues d'évangélisation du Ve siècle, les moines qui évangélisaient l'Irlande, la Grande-Bretagne et la Gaule se retrouvèrent en concurrence directe avec la fête païenne de Samain.
Pendant cette période qui marquait le début de la moitié sombre de l'année, les rituels druidiques se perpétuaient entre banquets et libations. L'évangélisation a eu comme objectif de récupérer l'ensemble des rituels grâce à une « fête de tous les martyrs » d'abor fixée au 13 mai avant d'être étendue à « tous les saints » et inscrite au calendrier le 1er novembre.
Dans certaines régions de France, la tradition des bougies allumées dans les cimetières témoigne encore de ces fêtes ancestrales. Cependant, très majoritairement la Toussaint, à Hirson comme ailleurs, demeure essentiellement l'occasion de fleurir les sépultures.
L'espace de quelques jours, le cimetière devient ainsi le plus vaste jardin hirsonnais où dans la grisaille et la pénombre, les couleurs remplacent la lumière et où plus de 4 000 compositions florales et potées de chrysanthèmes ont remplacé les bougies celtiques.
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