LES DÉBATS SE POURSUIVENT AU PS : « LES UNS AVEC LES AUTRES ».

« Dans ce monde en crise, face à la Droite la plus dure au pouvoir en France, de quel Parti voulons-nous pour porter une alternance crédible et pérenne ? » Outre la nécessité d'apporter des réponses concrètes à la tourmente financière, sociale et économique et d'inscrire leur action dans la durée, les militants socialistes débattent et confrontent les réponses portées par les différentes motions. Six au total. Après des temps de paroles équitablement répartis par Jean-Jacques Thomas, Jean-Paul Planchou, pour la motion portée par Bertrand Delanoë ; Marie-Noëlle Lienemann, pour celle défendue par Benoît Hamon et Henri Emmanuelli ; Claude Gewerc, au nom de celle de Martine Aubry et Vincent Peillon, porte-parole de Ségolène Royal, les responsables et militants axonais se sont retrouvés sur l'essentiel, notamment l'importance d'engager un nouveau cycle. De ce débat interne naîtra la future organisation du PS tant au plan national qu'au niveau départemental. D'où les questions posées sur la mondialisation, l'avenir de la Gauche, les alliances, le contrôle des institutions financières européennes et mondiales, la place de l'Union européenne, la promotion d'une croissance verte, le rôle de l'Etat, les retraites, mais également sur la manière d'intégrer les jeunes, d'ouvrir le PS à toutes les couches de la population. L'ensemble des orateurs en ont convenu : après le Congrès de Reims et le vote du 6 novembre, « il faudra se rassembler autour de nouvelles pratiques et de nouvelles équipes ». Une évolution que Jean-Jacques Thomas a ainsi résumé « Si chacun appelle à un nouveau cycle, il ne pourra s'opérer les uns contre les autres, mais bien les uns avec les autres ! ».