26 novembre 2008
MARIE-CHRISTINE BARRAULT A LA RENCONTRE DES COMÉDIENNES DES TRANSFRONTALIÈRES.
En 1999, l'Assemblée générale des Nations Unies proclame le 25 novembre journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Hier après-midi, au Conservatoire national de Région à Amiens et en soirée à la Maison de l'Education permanente à Lille, sept thiérachiennes sont montées sur scène pour, dans une mise en scène de Philippe Péroux, « parler puisque personne n'ose jamais rien dire ».
Sur des textes de Raymond Prunier, dans une scénographie de Sophie Divry, la pièce « Des illusions, désillusions » constitue une mosaïque de verre brisé d'où transparaît la douleur des femmes battues et leur difficulté à dissimuler les brutalités dont elles sont victimes.
Le 2 décembre, un second spectacle, « A contre-coups », prolongera l'écho de ces cris du cœur et du corps. En attendant, à l'occasion du spectacle donné par Marie-Christine Barrault à l'Eden, en première partie, Monique Sommé a présenté un texte traitant justement de cette dérive. L'occasion, comme l'avait souhaité Jean-Jacques Thomas, de rencontrer l'artiste et d'échanger avec elle.
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