ENTRE PERSPECTIVE ET RÉTROSPECTIVE, JEAN-JACQUES THOMAS ADRESSE AUX FORCES VIVES HIRSONNAISES DES VŒUX « EMPLIS D'ESPOIRS ».

Tradition respectée pour Jean-Jacques Thomas debout pendant deux heures et demie pour non seulement présenter ses vœux aux forces vives, mais également cheminer entre rétrospective et perspective. Un exercice auquel il se prête avec un « réel plaisir » depuis 1995. « Tant il vrai, ajouta-t-il, que rendre compte de l'action municipale est autant lié au mandat confié que cela relève de l'exercice démocratique ». Pour cette première cérémonie des vœux depuis les élections, devant une équipe renouvelée, le Maire d'Hirson insista sur le contexte de crise économique, mais également sur la volonté municipale « d'écouter, de dialoguer, de réagir, d'apporter des réponses qui ne craignent pas de bousculer certaines habitudes. Des réponses qui rassemblent, qui innovent, et qui permettent surtout d'obtenir des résultats positifs dans la durée ». En appelant l'auditoire au sens des responsabilités, il détailla « pourquoi et comment, nous continuerons à bâtir l'avenir ensemble, pour faire d'Hirson une ville encore plus innovante, encore plus entreprenante et toujours plus solidaire ». Sur le terrain de la gestion, Jean-Jacques Thomas souligna également « combien nous avons eu raison d'investir et d'emprunter ». « Oui, affirma-t-il, nous avons initié au cours des deux précédents mandats un programme d'investissement jusqu'alors jamais atteint, mais l'essentiel n'est-il pas de l'avoir fait non seulement pour moderniser notre cité mais également lorsque la conjoncture était favorable ? » Quatre millions furent d'ailleurs investis l'an dernier avec, notamment, la rénovation de la salle de musculation, impasse du château, celle de la Tannerie, la construction et l'ouverture depuis le 2 décembre de la Maison de la Petite Enfance, la requalification du cinéma « Sonhir » sans oublier les 112 000 euros investis dans les écoles. « Hirson change. Hirson évolue » a encore expliqué le Premier magistrat. « Je le dis sans forfanterie : depuis 1995, l'équipe municipale a beaucoup travaillé afin de créer les conditions du développement ». « Etre Maire, a-t-il poursuivi, c'est anticiper l'avenir. C'est indiquer un chemin. C'est rappeler que l'avenir se joue, ici et maintenant, qu'il n'est pas écrit à l'avance et qu'il dépend avant tout de nous ». Assurant l'assistance de sa volonté et de celle de ses collègues du Conseil municipal de « consacrer toutes leurs forces à cette tâche », Jean-Jacques Thomas emprunta sa conclusion à Paul Claudel, né dans l'Aisne comme sa sœur Camille et qui aimait dire qu'«il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre; plus triste que de perdre ses biens, c'est de perdre son espérance». Et pour ne pas perdre l'espérance, le Maire d'Hirson et 1er Vice-Président du Conseil général a donc formulé pour chacun des vœux emplis d'espoir.