29 juin 2009
FIDÈLE A LA TRADITION SAVOYARDE, PIERRE DECQ AIME EMBRASSER FANNY.
La pétanque est née en Provence. Toutefois, Fanny, l'accorte demoiselle dont le perdant d'une partie de boules sans avoir marqué de point doit embrasser le postérieur serait une tradition savoyarde. Juste avant la Première Guerre mondiale, la Fanny de l'histoire était, en effet, serveuse au café de Grand-Lemps. La légende veut que, par gentillesse et en consolation, la jeune fille se laissait embrasser sur la joue par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point.
Toutefois, après une partie perdue, lorsque le maire de la commune souhaita obtenir la bise promise, Fanny monta sur une chaise, releva sa jupe et lui tendit ses … fesses. L'élu s'exécuta. Une tradition est née.
Cependant, peu de serveuse accepte de se plier à l'usage d'où la présence d'une Fanny postiche représentée sous la forme d'une affiche, d'un tableau ou d'une céramique. A la « Boule Ferrée Hirsonnaise », dans un coffret bleu en bois, une jeune fille « art déco » en plâtre peint datant des années trente présente ses formes rebondies au perdant.
Ainsi, lors du Grand prix de la Ville d'Hirson, associé à Michel César et battu 11 - 0, le trésorier Pierre Decq dut embrasser (en public) les fesses de Fanny. Un geste auquel il se prêta de bonne grâce.
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