29 octobre 2009
MARCEL BOULEAU : TRENTE ANNÉES DE VIE COMMUNE ET UNE SOLIDE AMITIÉ.
« J'ai envie de vous faire partager ce moment agréable dans une ambiance amicale avec des visages amis en opposition aux hordes de fauves avides de pouvoir que j'ai récemment rencontrées ». Heureux Marcel Bouleau l'était assurément de retracer la carrière de son vieux complice. Celui qui avec Pierre Pichon, Jean Mercier, Jules Dorvillers, Jean Asselin, Paulus Boulanger, Annie Gilles et Robert Bécart ont écrit les plus belles pages de l'O.T-S.I.
« La matière grise est neuve, se souvient-il. Les idées fusent ». Du camping à la ferme aux relations nouées avec Marcinelle après la catastrophe de la mine du Bois du casier en passant par les illuminations de la ville, les élections de la Reine d'Hirson, les bals, les soirées, les concerts d'Albert Raisner, de Dalida, Enrico Macias, Line Renaud, Nancy Holloway ou de Jacques Dutronc. Sans oublier Blangy devenu patrimoine hirsonnais et pour lequel « le Syndicat d'initiative y est pour quelque chose ». Ni la Salon d'automne créé en 1972 avec Louis Cornu, à l'époque Grand prix de Rome.
Emu, Marcel Bouleau a ainsi brossé trente années de vie commune. « Je t'ai abandonné, avoua-t-il, tu as continué, un demi siècle de galère, d'amitié, de difficultés, de réussite, mais surtout une équipe de vrais amis qui, malgré la disparition de l'un des leurs continuent à partager leurs joies, leurs peines, entretiennent cette connivence, cette affection qui fait chaud au cœur. Il serait indécent de ne pas nommer les Legrand, les Pichon sans omettre de citer notre mousquetaire Gilbert Arduin, disparu lui aussi. »
Le cheminot amoureux de sa Florentine de conclure à l'égard de son ami : « Moi, je n'ai pas de médaille à te remettre, mais soit certain que nous continuerons à apprécier nos soirées gaufres au coin du feu ». Qui a écrit que les gens heureux n'ont pas d'histoire ?
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