LE CONSEIL MUNICIPAL S’OPPOSE A LA FERMETURE D’UNE CLASSE A L’ÉCOLE JEAN ZAY.

Soucieuse du devenir de ses écoles, de la qualité de l’enseignement et des conditions de travail des personnels qui y sont affectés, depuis 1995, la Municipalité d’Hirson a fait de l’Education l’une de ses priorités d’action. Dans le cadre d’une motion qu’il a proposée à ses Collègues du Conseil municipal, Francis Vilaire a, notamment détaillé, l’environnement éducatif hirsonnais et les efforts développés par la Municipalité.  

Il existe, en effet, sur la ville un maillage d’écoles publiques - dix structures du 1er degré, six écoles maternelles et quatre primaires, ainsi qu’une Maison de la Petite Enfance - qui maille  l’ensemble du territoire communal. Plus de mille enfants ont ainsi fait leur rentrée scolaire dans les écoles publiques hirsonnaises.

« Faut-il rappeler, s’est interrogé l’Adjoint à l’Education, que l’école demeure un service public essentiel garant de l’égalité des chances et l’épanouissement des enfants ? ». Aussi, l’annonce faite, par Catherine Benoit-Mervant, Inspectrice d’Académie, de la fermeture d’une classe à l’école primaire Jean Zay à la prochaine rentrée scolaire inquiète la Municipalité. Jean-Jacques Thomas s'était d'ailleurs déjà rapproché de l'Inspecteur de l'Education Nationale en poste à Hirson pour mettre en avant les conséquences pédagogiques des mesures qui initialement devaient également toucher les écoles Clemenceau et du Centre. Mesures finalement rapportées.

Dans le cadre de l’étude actuellement menée par les Services de l’Inspection académique, et à l’approche du Conseil départemental de l’Education nationale programmé le 20 avril, « dans le souci de maintenir les conditions de travail pour les élèves et les enseignants remises en cause par une moyenne de 26,71 élèves par classe », Francis Vilaire a donc proposé que « le Conseil municipal d’Hirson rappelle son attachement à l’école publique et s’oppose donc au projet de fermeture d’une classe à l’école Jean Zay ».

Un vœu finalement approuvé et voté par les élus municipaux – y compris par le groupe de Marc-Antoine Heuel – sauf par MM. Levent et Hopin !