PATRICK BON, A MONDREPUIS : « PLUTÔT LA FÊTE ET L’UNITÉ DE LA NATION ».
Réfutant l’idée même de guerre civile, la commémoration de la prise de la Bastille fut l’occasion pour Patrick Bon de s’attarder sur le 14 juillet 1790, pour lui, « consécration de l’unité de la France ».
Après avoir fleuri le monument aux morts en compagnie de Dominique Van Elslande et de Jean-Jacques Thomas, le Maire de Mondrepuis rappela comment « la Révolution a donné à la France conscience d’elle-même et combien elle lui révéla son âme ».
« Rappelez-vous, dit-il, qu’un an après les émeutes parisiennes, d’un bout à l’autre du pays, des Pyrénées aux Alpes et au Rhin, tous les Français se donnèrent la main. Rappelez-vous que de toutes les parties du territoire national, arrivèrent à Paris des délégations des gardes nationales et de l’armée venues sanctionner l’œuvre de 1789.
Rappelez-vous ce qu’elles trouvèrent dans ce Paris : tout un peuple, sans distinction d’âge, ni de sexe, de rang, ni de fortune, s’était associé de cœur, avait participé de ses mains aux préparatifs de la Fête de la Nation ».
Patrick Bon nota encore que « l’unité nationale ne consiste pas dans les rapports matériels ». Pour lui, elle ne vaut que dans « la libre volonté humaine, dans le droit des peuples à disposer de leur propre sort, quelles que soient leurs origines, leurs langues ou leurs coutumes ».
De conclure : « Si des hommes associés de sentiments et d’idées veulent être frères, ils sont frères. Contre cette volonté, la viol ence ne peut rien. La fatalité ne peut rien. La volonté y peut tout ».