LUTTE CONTRE LES INONDATIONS : LA COLÈRE DE JEAN-JACQUES THOMAS.
« La lutte contre les inondations est un combat permanent. Le mien n’est pas nouveau et il n'est pas près de cesser ! » En février 2010, Jean-Jacques Thomas s’était déplacé à Saint-Michel pour expliquer au Comité – soi-disant – de défense de Montorieux les avantages d’une zone d’expansion de crues. Le 1er Vice-Président du Conseil général était ainsi venu « rassurer et donner des assurances » aux habitants du hameau sur l’intérêt d’une aire de stockage d’environ 1,9 million de mètres cubes, permettant une réduction de l’ordre de 53 % du débit du Petit Gland en amont de la commune.
Face à l’égoïsme d’une minorité et surtout aux dégâts causés par les crues de l’Oise et du Gland, la colère du Maire d’Hirson n’était donc pas feinte lorsqu’il s’est exprimé en direct sur « France 3 Nord-Pas de Calais- Picardie ». Pour lui, il est plus que jamais préférable de favoriser l’inondation des pâturages pour protéger les zones habitées. D’autant que l’exemple de Proisy constitue la plus belle réponse apportée à ceux qu’il a qualifié « d’irresponsables ».
Là-bas également, quelques-uns, désireux de faire monter les enchères pour obtenir de substantiels dédommagements financiers, avaient également tenté d’empêcher la construction d’un équipement qui, vendredi, aura permis de stocker quatre millions de mètres cubes et ainsi d’empêcher l’inondation de plusieurs centaines d’habitations sur Guise.
A Montorieux, le stockage de l’eau pendant soixante-douze heures sur une superficie de 44,5 hectares se traduirait, pour une crue de vingt ans, par un gain de 17 cm à Saint-Michel et de 16 à Hirson ; de 43 et 44 cm pour une crue de cinquante ans et de 81 et 74 cm pour un épisode centennal.
« Et maintenant, ajoute Jean-Jacques Thomas, que Jacques Grandhomme viennent expliquer aux habitants de la rue de la Roche à Saint-Michel ou du centre ville d’Hirson qu’il ne faut rien faire au non de soi-disant risques. Les risques, ce sont les inondés qui les subissent et pas quelques privilégiés désireux de défendre leur pré-carré ».