AVEC LE CONTRAT LOCAL DE SANTÉ : LA THIÉRACHE INNOVE DANS LA COOPÉRATION INTERHOSPITALIÈRE.

« Cette réunion co-présidée, ici à Hirson, par Daniel Lenoir, Directeur général de l’Agence Régionale de la Santé du Nord-Pas-de-Calais, et Christophe Jacquinet, son homologue de Picardie ; constitue un moment historique. Non seulement parce que la Thiérache serait la seconde entité après Marseille qui signerait un Contrat local de santé, mais également parce que se trouve conforté notre projet de coopération interhospitalière et transfrontalière ».

La loi « hôpital, territoire, santé et territoire » dote, en effet, les Agences régionales de santé d’une autorité sans égal sur l’avenir du secteur sanitaire et social, mais également, elle le permet de signer des contrats locaux de santé en faveur de zones jugées prioritaires pour des raisons de difficultés d’accès aux soins, d’isolement, d’états socio-sanitaires dégradés.

L’originalité de cette coopération réside dans l’implication des collectivités territoriales et de l’ensemble des secteurs de la santé couverts par les ARS. 

De plus, le projet thiérachien s’étend à deux départements et à la Belgique avec comme points d’ancrage les centres hospitaliers d’Hirson, Fourmies et Chimay, mais également du Nouvion, de Vervins et de la polyclinique, de Wignehies ainsi qu’aux médecins de ville, aux pharmaciens et à l’ensemble du secteur médico-social.

L’objectif reste de renforcer les disciplines où l'offre de  soins est faible ou fragile (chirurgie, addictologie, chimiothérapie, gériatrie) et de mieux articuler les filières de recours en pérennisant la présence des professionnels de santé (médecins, chirurgiens dentistes, masseurs-kinésithérapeutes, etc.). La prévention constitue un autre secteur d’interventions et globalement, Christophe Jacquinet et Daniel Lenoir l’ont réaffirmé, « la Grande Thiérache est prioritaire ».

Du reste, au regard des statistiques, le premier Comité stratégique l’a démontré. Il reste maintenant aux acteurs locaux à proposer une série de propositions. Il leur reste six mois.

Ce message, Christophe Jacquinet l'a d'ailleurs repris lors de sa visite des services hospitaliers hirsonnais. Le projet médical de l'établissement est essentiel, mais il ne suffit pas. Il doit, lui aussi, s'inscrire dans un projet global de coopération interhospitalière  et transfrontalière.