FRANCINE ET BERNARD RICHET : DE L’AMOUR POUR TRANSFORMER LE PLOMB EN OR.

Le 7 janvier 1961, Francine Rondeaux n’imaginait sans doute pas qu’elle retournerait aussi souvent dans l’institution qui l’accueille à l’occasion de son mariage. Voici un demi-siècle, Lucien Gabel, Adjoint au Maire d’Hirson, reçoit, en effet, les consentements mutuels de Bernard Richet, typographe, domicilié à Hirson, 112, rue de Saint-Michel, et donc Francine Rondeaux, demeurant à Hirson, 109, rue d’Alsace.

Samedi après-midi, les deux époux ont retrouvé une Mairie d’Hirson que Francine Richet connaît parfaitement pour en être la Conseillère municipale déléguée, chargée des jumelages. Jean-Jacques Thomas et plusieurs Adjoints ont d’ailleurs accueilli leur collègue et son époux, Président du Comité d’Entente patriotique à l’occasion de leurs noces d’or.

A cette occasion, furent rappelés les talents de danseurs du couple – Bernard n’a-t-il pas séduit Francine lors d’un bal organisé à l’Eden le 16 octobre 1959 ? – ainsi que leur scolarité à l’école de la gare et leur entrée en apprentissage. En référence à la carrière de typographe – « une forme d’aristocratie » expliqua-t-il - de Bernard à la Gazette de la Thiérache, puis au Courrier de Fourmies, Jean-Jacques Thomas ne pouvait également passer sous silence ses quarante-cinq années passées dans l’imprimerie avec la création de « S-R », rue de la République à Hirson.

« A votre manière, vous avez trouvé la pierre philosophale en réussissant aujourd’hui à transformer le plomb du typographe en or et si aujourd’hui, nota l’élu, l’or vous réunit, durant une large partie de votre vie, le plomb assura la fusion de votre amour ». Un amour duquel est né Béatrice qui donna aux grands-parents deux petits-garçons.