US BHT : UNE DÉFAITE PORTEUSE D’ESPOIRS, MAIS UNE DÉFAITE QUAND MÊME !

(Photos Didier VILLAIN)

S’il est des défaites rassurantes, celle subie hier face au leader témoigne de la capacité des Hirsonnais à se hisser au niveau des meilleurs. Même si au final, les Thiérachiens restent en queue de peloton. Il aura d’ailleurs fallu un coup de pied arrêté, un coup de tête d’Antonio sur corner pour surprendre Bastin (70e) (notre photo). Ce coup du sort aura donc suffi pour que Compiègne s’impose à Léo Lagrange.

Auparavant, l’U.S BHT avait fait mieux que jeu égal face à un adversaire qui d’entrée  prouve que son classement ne doit rien au hasard. Sur les ailes, Custos et Ouhadi sont omniprésents, mais Kevin Nivalle dégage en catastrophe (5e) face au capitaine compiègnois. Devant, Hirson combine bien. L’attaque en triangle Bonnaire-Monvoisin-N’Dzomo en témoigne (8e) tout comme le centre-tir du Camerounais contré par Simon (20e).

Bien en place, Hirson pousse et, sur un exploit personnel, Monvoisin adresse un centre parfait que Guillaume Bonnaire ne peut cadrer (28e). Trois minutes plus tard, le meneur de jeu hirsonnais réédite le même service, cette fois, pour Samuel Dautremay qui ne peut le convertir (notre photo). Même si Compiègne demeure toujours dangereux, Hirson développe un jeu rapide et il ne manque qu’un but pour concrétiser cette belle première mi-temps.

A la reprise, le passage de Monvoisin en numéro 9 et la permutation Nivalle-Dautremay qui retrouve ainsi son poste de latéral visent justement à percer le bloc adverse. Guillaume Bonnaire s’y essaie de loin (50e), N’dzomo de près avant d’être repris par Peixoto (51e) et que la reprise de Monvoisin ne frôle le montant droit (53e). Sur orbite, le même joueur croit même toucher au but. Cette fois, Birck s’interpose à la manière de Thierry Omeyer (57e). Le gardien s’envole ensuite sur un tir de Leloire sorti in extremis de la lucarne (59e).

Cette séquence témoigne d’une domination hirsonnaise que Simono, lancé par N’dzomo, croit, enfin, traduire au tableau d’affichage, mais le poteau supplée le gardien (64font-size: 12pt;">e). Et comme souvent en pareille circonstance, faute de pouvoir s’imposer dans le cours du jeu, un coup de pied arrêté suffit à Antonio pour s’élever plus haut que tout le monde. A vingt minutes de la fin, ce but fait d’autant plus mal qu’il n’est pas mérité.

Le réalisme du leader aura fait la différence. Pour le contrarier, Daniel Dautremay fait donc entrer les frères Nivalle, Anthony et Emmanuel. Hirson ne veut rien lâcher, mais tout heureux de cet avantage, Compiègne s’emploie à le gérer. Ouhachi profite même des montées thiérachiennes pour toucher le poteau droit de Bastin (88e). Malgré l’envie, les Hirsonnais ne parviendront pas à revenir et à traduire cette réelle embellie. Dans leurs vestiaires, la déception était inversement proportionnelle à l’écart entre les deux équipes. Quant à l'entraîneur compiègnois, il avouait simplement que l'U.S BHT n'avait pas été récompensée.