TAHITI CHAUD, CHAUD, SHOW : LES BALLETS POLYNÉSIENS ENCHANTENT L’EDEN.
ImIaora, Maeva, Manava, sans oublier Aloha : à eux seuls, ces mots de bienvenue résument la culture polynésienne. Cette chaleur (communicative), justement appelée « Aloha Tahiti Show », la troupe a su la transmettre au public de l’Eden. Dans une salle comble, ce rendez-vous coloré restera comme l’un des moments-phares des Trans’ 2011.
Autour de la musique et de la danse, de retour de Roumanie, le ballet tahitien a, en effet, proposé un voyage rythmé dans les îles du Pacifique. Associée de façon étroite à l'idée que l'on a généralement du mythe de la «Nouvelle Cythère», les Polynésiens ont fait apprécier – et même participer le public - aux coups de hanche des vahinés à la longue chevelure ornée de fleurs. Les spectateurs ont également applaudi les danses viriles des tanes, tatoués, eux aussi, comme il se doit.
Au-delà des clichés, ce voyage fut également l’occasion de rappeler que ces chorégraphies furent longtemps interdites par les missionnaires qui, en 1842, les avaient jugées trop sensuelles. Autres temps, autres mœurs : le ballet permit à son Directeur de replacer son art au sein de la société tahitienne. Ce n’est, du reste, pas un hasard si le « Aloha Tahiti Show » fut choisi pour tourner dans « Le cinquième élément », de Luc Besson.
Tahiti, Bora Bora, Manihi , Nuku-Hiva, Rurutu : une heure et demie durant, Terii Taputu servit donc de guide aux Thiérachiens embarqués dans les tamurés, la danse du feu, ou le haka, popularisé par les All Blacks. Bref, au final, nombreux étaient les spectateurs à monter sur scène pour obtenir des photographies avec les artistes. Un plaisir auquel ont, d’ailleurs, volontiers, souscrit les artistes.