LE PARRAINAGE CIVIQUE DE GUILLAUME ROUSSEAUX : UNE CÉRÉMONIE DANS LAQUELLE TOUS LES RÉPUBLICAINS PEUVENT SE RECONNAÎTRE.
Né avec la Révolution de 1789 – la première cérémonie du genre est répertoriée à Strasbourg en 1790 – le baptême civique ou républicain trouve bien évidemment son origine dans les cultes révolutionnaires et, plus particulièrement, dans la loi du 20 Prairial de l’An II. Coïncidant le plus souvent avec la déclaration de naissance, le baptême républicain demeure l’occasion de fêter l’entrée symbolique du nouveau-né dans « l’univers des Hommes libres ».
De plus en plus nombreux sont ceux qui, par choix philosophique ou autre, ne souhaitent pas de cérémonie religieuse et qui estiment que la simple déclaration de naissance dans une mairie, de façon impersonnelle, ne correspond pas à l’importance de l’événement. Le baptême civil demeure donc une cérémonie dans laquelle la République et les Républicains peuvent se reconnaître.
Comme quasiment chaque semaine, samedi après-midi, Jean-Jacques Thomas a donc présidé une nouvelle cérémonie. Il a, d’abord, demandé à Stéphanie Rouseaux, mère au foyer, domiciliée à Hirson, 47, rue Alfred Berhuy, si elle acceptait que son fils, Guillaume, né le 11 décembre 2006, à Fourmies (Nord), soit placé sous la protection à titre de parrain laïque de Sullivan Rousseaux, demeurant à Effry, 70 rue d’Hirson et de marraine, de Mallaury Rousseaux, collégienne, domiciliée à Effry, 58, rue d’Hirson lesquels, à leur tour, ont déclaré s'obliger à ce devoir dans la mesure de leurs facultés. Tous deux ont également pris l'engagement, si besoin, de suppléer la mère de leur filleul.