PRÈS D’UN SIÉCLE APRÈS SA CONSTRUCTION, LE KIOSQUE DE SAINT-MICHEL RETROUVE SES COULEURS.
Les kiosques à musique remontent à l’Antiquité. Celui de Saint-Michel date du 28 février 1912, date à laquelle Albert Dormoy propos au Conseil municipal son édification réclamée selon lui par la population « faute duquel la ville ne peut ni organiser pratiquement des concerts avec ses musiciens, ni recevoir dignement les sociétés musicales qui lui offrent fréquemment leurs concours pour ses fêtes publiques ». Confié à l’architecte Emile Thévenon, il en coûtera 8 583 francs de l’époque pour assembler les charpentes de fer, les colonnes en fonte, les balustrades, les consoles en fer forgé, le plafond et la couverture en zinc. Finalement, le 13 décembre 1913, le certificat de réception est signé.
Comme le rappela Jean-Jacques Thomas lors de l’inauguration organisée en compagnie des musiciens de la Bandas d’Anor, nombre de kiosques ont disparu en même temps que se construisaient les salles de concert et que le centre des villes dans lesquelles ils étaient construits devait s’adapter à la circulation automobile. A Saint-Michel, la place Rochefort a, cependant, conservé son édifice central moyennant une réhabilitation estimée à 34 449 € avec une subvention du Conseil général de 5 975 €.