FRANÇOIS HOLLANDE AU BATACLAN : PLUS QUE JAMAIS CANDIDAT DU RASSEMBLEMENT.
« Je ne participe pas à cette escalade. Je ne participe pas à ces dénigrements, à cette dévaluation, à cette dévalorisation ». Avant même le ralliement d’Arnaud Montebourg, d’ajouter : « l'autorité, c'est le rassemblement, ce n'est pas l'agressivité. L'autorité, c'est de montrer qu'il y a un chemin, de montrer que la France peut avancer ». Jeudi soir, devant près de deux mille personnes, sur la scène du Bataclan où il avait fait monter Jean-Jacques Thomas après lui avoir donné l’accolade à son arrivée dans la salle parisienne, François Hollande s’est, à nouveau, posé en candidat du rassemblement.
Sans oublier que dimanche soir, l’unité des Socialistes et de la Gauche sera indispensable pour remporter les Présidentielles, le candidat à la Primaire insista d’ailleurs sur sa responsabilité « de faire gagner, de donner à la France un nouveau président. Moi, je ne vais pas laisser passer l'occasion de 2012 ». « Je ne vais pas, dit-il, me laisser entraîner dans des petites polémiques ».
Aux côtés de Dominique Bertinotti, Directrice de campagne de Ségolène Royal, de Jean-Michel Baylet et de Manuel Valls qui, hier, invitait Martine Aubry « à ne pas se tromper d’adversaire » et à éviter « d'utiliser des mots qui sont ceux de la Droite », François Hollande a, ainsi, refusé de céder aux attaques, préférant s’en prendre à Nicolas Sarkozy, opposant à la Droite dure, sa Gauche forte.