HIRSON-ANOR SUR LA VÉLOROUTE INTERNATIONALE MOSCOU – SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE.

« Décarbonez vos vacances ! ». Si la formule s’applique pour l’ensemble des activités de pleine nature, elle correspond plus encore à la randonnée cyclo à condition, bien évidemment, que les infrastructures s’adaptent aux demandes. La volonté de découvrir la nature au plus près ou des sites remarquables implique de relier les itinéraires existants et d’en créer de nouveaux. L’objectif est de mailler le territoire européen avec un axe essentiel entre Moscou et Saint-Jacques de Compostelle.

Comme l’a expliqué Jean-Jacques Thomas lors de la réunion de chantier organisée sur le terrain, dans l’Aisne, avant de se poursuivre sur l’Axe vert, le Conseil général a donc décidé de s’impliquer dans l’aménagement des véloroutes et des voies vertes en commençant par le tronçon entre Hirson et Anor. A terme, en effet, l’objectif vise à créer une continuité de l’Oise à la limite départementale avec le Nord où existe déjà le réseau franco-belge Ravel.

D’une longueur totale de 5,580 Km, le chantier engagé par l’Assemblée départementale  se situe essentiellement en forêt d’Hirson. La véloroute ainsi constituée de chaussées existantes emprunte donc le chemin rural du Pas Bayard, la Fontaine à l’argent, le chemin de la  Neuve-Forge et enfin la route de Maka jusqu’à Anor.

Pour le Responsable de l’Unité thiérachienne de la voirie départementale, « afin d’obtenir une voie d’une largeur de trois mètres, les accotements vont être renforcés par des épaulements, c’est-à-dire des poutres de 0,80 m de largeur et d’une épaisseur de 0,40m. Après un reprofilage général de la voie, 6 500 tonnes de grave non-traitée permettront de  réaliser  le  corps  de  chaussée ».

Ensuite, sur les 17 000 m² que constituent la nouvelle voie sera un enduit bicouche de couleur. Un kilomètre de fossés sera également curé pour assurer l’assainissement. Enfin, 6 000 m² seront engazonnés pour la reprise des accotements.

Débuté le 12 septembre, cet important chantier s’achèvera début novembre après un investissement de 350 000 € pris en charge par le Conseil général de l’Aisne avec une subvention de 40% de l’Europe et du Conseil régional de Picardie.