MODERNISATION ET ACCCESSIBILITÉ : ANY-MARTIN-RIEUX ET LES VILLAGES EUX-AUSSI CONCERNÉS.
« En matière de subvention, Prince est le roi de la stratégie communale ». Sous forme de boutade, Jean-Jacques Thomas a ainsi salué la mobilisation des subventions de son collègue, Maire d’Any-Martin-Rieux. Sur les 120 486 € d’investissement de la réfection du Pôle « mairie-école », la commune a, en effet, bénéficié de 68 000 € du Conseil général et de l’Etat. « Il est vrai, nota Prince Maillard, que nos ressources proviennent principalement de la vente de bois et qu’elles sont, en grande partie, réinvesties dans le massif forestier ». Pour autant, comme toutes les autres, la Municipalité doit réaliser la mise aux normes de ces bâtiments et, notamment, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
La partie des locaux inoccupés a donc permis de réorganiser l’ensemble avec une salle pour la restauration scolaire et les associations arnésiennes, un bureau distinct pour le Maire et la Secrétaire de Mairie et une salle pour le Conseil. Si les premiers plans datent de 2007, le projet fut finalement finalisé deux ans plus tard grâce, rappela le Maire, « au soutien et à l’engagement d’Eléodie Sches et de Jean-Jacques Thomas ».
La création de plafonds suspendus et isolés, le remplacement des fenêtres, la pose de cloisons et de portes intérieures ainsi que l’isolation de l’ensemble des murs extérieurs ont ainsi été présentés aux habitants et élus présents lors de l’inauguration. Ces travaux complètent le changement de la chaudière, des revêtements de sols, des sanitaires ainsi que l’acquisition de nouveaux mobiliers. Tout en saluant l’initiative, Jean-Jacques Thomas mit également en exergue la solidarité communautaire, base du Contrat départemental de développement local qui permet aujourd’hui à Any-Martin-Rieux de bénéficier de 83,79 € par habitant et, plus largement, pour les trois prochaines années d’une enveloppe d’un million d’euros. Dans l’Aisne, grâce aux 61 millions de subventions du CDDL, 336 millions d’investissements ont pu être réalisés. « L’effet levier de l’aide départementale, en même temps que sa souplesse, n’est plus à démontrer » précisa encore Jean-Jacques Thomas, en insistant sur la complémentarité entre urbains et ruraux.