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Le blog de Jean-Jacques THOMAS
31 mars 2012

SERVAIS FRAIKIN : LE MATHEUX FUT (AUSSI) SÉDUIT PAR LES ANGLAISES D’YVETTE.

ANCIENS ELEVES EPS HIRSON AG 2012 Servais Fraikin

Chez ce fils de charron dont le frère a repris l’entreprise paternelle, l’ascenseur social a incontestablement joué. Si sa mère effectue des ménages, l’éducation familiale, le sens des valeurs, la passion et le travail ont fait le reste. Même si Servais Fraikin, plus préoccupé à l’époque par la découverte des souterrains du Moulin Husson, a raté son Brevet élémentaire après avoir néanmoins obtenu son certif. « Après, avoue-t-il, je n’ai plus jamais manqué aucun examen ». Mais malgré un prix d’excellence, avoir 18 ans en 1940, au moment où le Maréchal Pétain ferme les Ecoles normales, pas facile de trouver sa voie. D’autant qu’en 1943, le STO vous appelle, en Autriche, dans un laminoir, bien loin de la Thiérache et sans savoir de quoi l’avenir sera fait après deux mois passés dans une annexe du camp de Mathausen.

Malgré tout, celui qui rejoindra le groupe des cigognes à l’EPS puis des renards à l’Ecole normale ne choisira ni La Fontaine, ni ses fables et la littérature. Non, le matheux préférera toujours les chiffres aux lettres. De 1949 à 1982, le professeur marquera des générations et des générations d’élèves. Avec Yvette, son épouse, dont les anglaises l’ont tout de suite séduit, il constituera l’un des couples emblématiques du lycée. L’hommage qui leur fut rendu, tout comme la photographie offerte au terme de l’assemblée générale, marque autant une époque qu’une certaine idée de l’éducation.

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  • Jean-Jacques THOMAS, Maire d'Hirson et Président de la Communauté de communes des "Trois Rivières", livre ses impressions et commentaires sur le quotidien de sa commune et de la vie citoyenne en général.
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