1er SEPTEMBRE 1944 : LA VIE FAUCHÉE DES JEUNES RÉSISTANTS HIRSONNAIS.
Alors que de Vervins, le 47e régiment d’infanterie fait route vers Plomion où les libérateurs découvrent le massacre des civils, le 39e régiment arrive, lui, à Hirson, prêt à passer la frontière belge. L’ennemi fuit, sur la route de Neuve-Maison, de jeunes Résistants tentent de les stopper ou, du moins, de ralentir leur repli.
Denise Capriroli avait vingt ans, Jean Delasseaux, deux ans de plus, Gilbert Delaporte, dix-huit et Pierre Poilvé 17.
Au moment de la débâcle nazie, au moment où la Thiérache est libérée, ce 1er septembre 1944, ils sont fauchés par les soldats ennemis qui mitraillent ce petit groupe de Résistants embusqués dans les prés, en contrebas de l’actuelle rocade.
Sur le chemin du petit moulin, à 27 ans, Marcel Dhen n’est guère plus vieux. René Kugener est âgé de 39 ans, Fernand Aubert, de 47 ans. Tous trois tomberont également sous les balles ennemies. Des rues portent leur nom.
Comme celui de Paul Chassagne dont le nom est gravé sur la stèle déplacée dans les nouveaux locaux d’ERDF aux côtés de ceux de William Charlier et de Gaston Colson. Un monument fleuri, comme les deux autres, par des délégations d’élus hirsonnais accompagnés par leurs collègues de Neuve-Maison devant la pierre dédiée à Denise Capriroli, Jean Delasseaux, Gilbert Delaporte et Pierre Poilvé.