JEAN MERMOZ, L’ENFANT D’AUBENTON, SYMBOLE D’UN CERTAIN RÊVE FRANÇAIS.
Dans l’inconscient collectif, Jean Mermoz occupe toujours la place réservée aux pionniers du siècle dernier. « Ceux du rêve français, expliqua à Aubenton, Jean-Jacques Thomas, pas celui de la France éternelle portée par les responsables nationaux de 1940 par les tenants de l’Etat français dont la mise à mal des institutions a précipité la France dans le chaos de la collaboration ».
Après avoir fleuri en compagnie de Charles Kloppenbourg la plaque apposée sur la maison natale de l’aviateur de l’Aéropostale, aux côtés de l’Adjoint au Maire, des membres de l’association locale, mais également de l’Association Nationale des Officiers de Réserve de l’Armée de l’Air (ANORAA), le 1er Vice-Président du Conseil général n’a pas caché les « malentendus et les engagements » de l’enfant d’Aubenton, dont les parents travaillaient à « l’Auberge du Lion d’Or », tout en soulignant la « réconciliation nationale aux Invalides par le Gouvernement de 1936 après la disparation en mer de « La Croix du Sud ».
Jean-Jacques Thomas a également souligné le rôle de Saint-Exupéry et des aventuriers de Cap Juby dans le rapprochement des Hommes, mais également l’action du vainqueur de l’Atlantique Sud. Une fois l’an, avec le survol dimanche de cinq petits avions de l’Aéro-club de Laon, la présence des porte-drapeaux et le message de Gilbert Louis, son filleul. Ainsi, pendant une journée, dans son village natal, Mermoz redevient le héros et l’aventurier qui fit rêver.