A FRESNOY, LA DEUXIEME MI-TEMPS N’A PAS SUFFI.
Les Hirsonnais ont tenu une demi-heure. Pourtant, hier en fin d’après-midi, Fresnoy avait d’entrée mis le feu dans la défense thiérachienne. Dans le but vide, Barbet réussit, en effet, coup sur coup deux sauvetage désespérés (2e) devant Diaw et Salibur, véritable poison pour les défenseurs. Face à un adversaire timoré, le leader donne d’ailleurs, parfois, l’impression de se promener, obligeant Bastin à sortir dans les pieds de Diaw (11e) puis à repousser un missile de Salibur (21e).
De temps à autre, l’US BHT desserre un peu l’étau par Simono (5e et 25e) ou Radelet (15e), mais juste de quoi retarder l’échéance. Une nouvelle échappée sur la gauche échoue dans les pieds d’Imad Zaaouar qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (35e). Rien de plus normal au vu de la première mi-temps.
Les entrées de Karosky, Martin et Dautremay ajoutées à une reprise de confiance vont malgré tout permettre aux Hirsonnais de sortir de leur coquille et d’aligner trois ou quatre passes d’affilée et, enfin, de développer quelques combinaisons. Pour autant, Fresnoy continue de se montrer dangereux et, par deux fois, Bastin (60e et 72e) se montre décisif face à Salibur. Il est même sauvé par la transversale sur un essai de Diaw (78e), mais les Thiérachiens s’enhardissent à l’image de Simono parti dans le dos de la défense pour marquer un but refusé pour hors-jeu (74e) ou de Monvoisin qui manque d’un rien face à Flandrin (90+2e). Dommage !
Et comme souvent en pareille circonstance, le mot de la fin reste au leader. Entré en fin de match, Quentin Benoît grille la politesse à la défense thiérachienne, amortit et réussit une jolie reprise : 2 – 0 (86e). La leçon de réalisme sera sans doute retenue par des Thiérachiens qui poursuivent ainsi leur apprentissage à ce niveau.