DÉLÉGATIONS DU CONSEIL GÉNÉRAL : JEAN-JACQUES THOMAS, LA TRANSPARENCE.

La décision de l’Etat de dissoudre d'autorité le Syndicat Mixte « Thiérache Développement » dont les seules ressources étaient constituées par une subvention annuelle de 110 000 € des Conseils généraux de l’Aisne et du Nord amène aujourd’hui le Préfet – via la Chambre régionale des comptes – à exiger le remboursement des prêts bancaires contractés. Soit un total de 2,8 millions € dont  135 000 € pour les seuls intérêts en augmentation constante.

Sans cotisation – puisque le Syndicat est dissout – le Préfet se retourne aujourd’hui vers les membres adhérents dont les deux Assemblées départementales. Sur un investissement ces dix dernières années de 20 millions d’euros en faveur des collectivités, cette décision unilatérale les oblige donc à financer un déficit sur lequel la Chambre régionale des comptes s’était déjà prononcée en 2008 sans soulever de fautes, tout en soulignant l’insuffisance des cotisations statutaires.

Aujourd'hui, au montant de 2,8 millions €, le nouveau rapport de la Chambre régionale demande de recapitaliser le SEML « Initialité » à hauteur de 780 000 € et de constituer une provision pour risque alors que cette structure poursuit son activité avec une trésorerie adaptée. Il n’en demeure pas moins que l’appel de Fonds à effet immédiat pénalise les adhérents du Syndicat Mixte. Au premier rang desquels le Conseil général de l’Aisne.

Hier dans un communiqué, Jean-Jacques Thomas a tenu à préciser : « ma responsabilité m’engage, même si j’ai suivi les orientations du Directeur général, dont je me suis séparé, j’ai toujours assumé mes responsabilités et je les assumerai. En totale transparence.

La décision du Président du Conseil général de mettre fin à deux délégations pour me permettre de m’exprimer en toute liberté sans impliquer l'assemblée départementale, je la comprends. Du reste, j’en supporte seul les conséquences, avec la certitude que, ni mon honnêteté, ni mon intégrité, ne sont mises en doute. Ma volonté de défendre les institutions auxquelles j’appartiens est intacte. Je n’y faillirais pas ».