ULTIME HOMMAGE, A GUY FOURCADE, L’HUMANISTE, LE MILITANT DE L’ACTION SOCIALE.
Bien avant l’Allocation Prestation Autonomie (APA), si, aujourd’hui, le département de l’Aisne dispose d’un schéma – c’est-à-dire d’une politique cohérente en faveur de l’enfance, des personnes âgées et handicapées – le Conseil général le doit à l’un des siens : Guy Fourcade. Hier, en la cathédrale de Soissons, canton dont il était l’élu depuis mars 1976, ses amis et ses proches lui ont rendu un dernier hommage. Décédé jeudi après s’être battu contre la maladie qui l’avait contraint à abandonner son mandat en juillet 2004, il laissera le souvenir d’un humaniste, totalement investi dans l’action sociale. Sous les présidences de Jacques Pelletier, André Godart, Charles Brazier, Paul Girod, Jean-Pierre Balligand et donc Yves Daudigny, Guy Fourcade aura toujours siégé puis présidé la Commission des affaires sociales.
Vice-Président de 1998 à 2001, il laissera le souvenir d’un homme d’une grande culture, mélomane et musicien, aimant la langue française, mais dont l’engagement politique ne s’est jamais démenti. A l’humour parfois ravageur, il savait, de la même manière, être tolérant et ouvert aux autres. L’enseignant savait se faire naturellement pédagogue, sans jamais rien sacrifier aux modes ou aux compromis. Lui qui voulait tellement changer la vie aura donné une partie de la sienne aux autres, aux plus faibles et aux plus démunis. Toujours avec pudeur et respect.