DANS L’AISNE ÉGALEMENT, LE RASSEMBLEMENT, C’EST MAINTENANT !
A Toulouse, aux côtés d'Arnaud Battefort, candidat, le 15 novembre, au poste de Premier Secrétaire fédéral, la délégation axonaise n'a pas boudé son plaisir lors du discours d'investiture d'Harlem Désir. Certes, sans surprise, l'ancien numéro deux affiche un soutien « sans faille » à l'égard de François Hollande, de Jean-Marc Ayrault et du Gouvernement, mais il ne s'est pas contenté de défendre. Pugnace, combatif, il n'a fait aucun cadeau à une Droite contrainte, selon lui, aux polémiques. Pour lui, pas d’état d'âme, « le changement est en marche et le Parti socialiste est fier de ce qui a déjà été accompli en six mois et des engagements tenus ».
Dénonçant les postures de François Fillon et de Jean-François Copé Harlem Désir, ce « duel de réactionnaires » pour prendre la direction de l'UMP, face aux 3 000 militants, élus et ministres présents, Harlem Désir a su manier l'humour, ironisant sur l'ancien Premier Ministre « peut être sur le point de voler son pain au chocolat à M. Copé », « mais, ajoute-t-il, ce n'est pas une raison pour empoisonner toute la France en jouant avec les peurs, les amalgames et les préjugés ».
Pas de surprise, en réaffirmant son soutien et celui de chaque Socialiste à Jean-Marc Ayrault, le nouveau dirigeant du PS a également dénoncé une « Droite forte » qui, selon lui, n'est qu'une « Droite faible face au Front national et même qui a un faible pour le Front national ». « L’heure n’est pas au repos » a-t-il d’ailleurs prévenu. Le PS doit donc conserver « un temps d'avance » en se mobilisant contre le cumul des mandats, la transition écologique et la parité en proposant de supprimer tout financement public pour les partis politiques qui ne la respecterait pas.